Suites, Sagas et Autres Séquelles
INTRODUCTION
Article 1/6 du Dossier de Décembre 2007
Manque d’inspiration
ou
coup marketing ?
Après s’être longtemps refusé à réaliser des suites à ses grands classiques, Disney s’est finalement laissé prendre au jeu dans le milieu des années 90 en donnant une suite à Aladdin. Depuis, tous les grands classiques bénéficient d’une suite ou même de plusieurs. L’objectif ? Produire un film à petit budget, destiné, pour la grande majorité, à sortir directement en vidéo sans passage au cinéma et à rapporter gros à coup sûr car il s’agit de la suite d’un film qui a déjà fait ses preuves : Soucieux de connaître la suite des aventures de leurs héros, les petits bambins auront donc vite fait de convaincre leurs parents à l’achat du produit, ces derniers ne feront d’ailleurs pas la différence entre le film original et la suite tant les esprits d’aujourd’hui prêtent une totale confiance au label Disney.
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Si les premières tentatives furent assez honorables, elles n’en resteront pas pour autant dans les annales. Si l’on ne conteste pas le plaisir que l’on a en regardant la Belle et la Bête 2 -un Noël Enchanté, ou le Roi Lion 2 -l’Honneur de la Tribu, il en va tout autrement quant à leur intérêt intrinsèque, proche du zéro pointé. Mais là encore, on n’osait trop critiquer, tant l’animation tenait à peu près la route, et n’avait pour autre prétention que de divertir nos chères têtes blondes (car il va bien de soi que les cinéphiles ne sont nullement visés).
Mais qu’en est-il du produit ? Le budget n’étant pas aussi conséquent que celui d’un grand-classique, la qualité en pâtit. Graphiquement d’abord (décors exempts de profondeur et de détails, animation grossière, pas de recours de grande envergure à l’outil informatique…) ; puis d’un point de vue scénaristique où l’intrigue peine souvent à se détacher de l’histoire du film original… quand elle n’est pas ouvertement recyclée.
Gardons également à l’esprit que le travail n’est pas exécuté par des animateurs aussi prestigieux que ceux travaillant sur les grands-classiques. La réalisation des suites est, d’ailleurs, bien souvent délocalisée. Que se soit au Japon, en Australie ou même en France, les américains -qui sont à la source du projet- ne sont pas toujours suffisament impliqués dans la production des suites, de par la distance qui sépare les continents mais aussi parce qu’ils se moquent un peu du résultat étant donné qu’il est question d’un simple produit vidéo dont le potentiel commercial est déjà assuré par la popularité du grand-classique auquel il fait suite et qui ne pourra manifestement qu’arrondir les fins de mois de Mickey.
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TYPOLOGIE DES SCENARIOS
Article 2/6 du Dossier de Décembre 2007
La plupart du temps, il faut le reconnaître, les « suites » sont plutôt insipides et n’également que très rarement l’histoire originale.
D’un point de vue scénaristique, deux solutions s’imposent mais on reste toujours dans le passable voire le lamentable :
- Dans le premier cas, la suite est un remake du film original (Le Roi Lion 2, La Belle et le Clochard 2, La Petite Sirène 2), c’est à dire que la suite raconte -à quelque chose près- la même histoire que son prédecesseur.
- Dans un second cas, la suite reprend l’histoire là où elle s’était arrêtée dans le film original et il s’agit d’une continuité logique (Le Retour de Jafar, Pocahontas 2).
- Il peut aussi s’agir d’un un ajout, c’est-à-dire que la suite se place à mi-chemin du premier film (la Belle et la Bête 2, Bambi 2).
Les Remake :
De nombreuses « suites » ne sont qu’une pâle copie du chef d’oeuvre original. L’intrigue n’en est qu’un pauvre copier-coller, même si l’on brouille légèrement les pistes et que les héros deviennent des héroines dont les aspirations sont à l’opposé de celles de leur parents. Prenons quelques exemples :
LE ROI-LION
1- Simba est victime de son oncle Scar
2- La fille de Simba est victime de la femme de Scar (même combat mais au féminin)
LA BELLE ET LE CLOCHARD
1- Le clochard recontre Lady
2- Scamp, fils de la Belle et le Clochard, rencontre la clocharde Angel
LA PETITE SIRENE
1- Ariel veut devenir humaine et affronte Ursula
2- Mélodie, la fille d’Ariel, veut devenir une sirène et affronte Medusa, la soeur d’Ursula
D’ailleurs, les changements soudains et opposés des ambitions des héros entre le film original et sa suite favorisent la naissance d’une certaine amertume chez le spectateur : Les personnages Disney tant idéalisés et aimés dans leur première prestation à l’écran deviennent presque détestables de par leur tempérament versatile :
- Ariel veut devenir humaine mais sa fille Mélodie veut devenir Sirène.
- Le Clochard se fait domestiquer mais ne supportant plus le bain dominical, son fils Scamp rêve de vivre dans la rue.
Vous aurez aussi remarqué que les héros des suites demeurent « des fils à papa » :
- Kiara est la fille de Simba (le Roi Lion)
- Scamp est le fils de la Belle et le Clochard
- Mélodie est la fille de Ariel et du prince Eric (La Petite Sirène)
Il est à noter que les méchants ne sont pas beaucoup plus téméraires et font rarement appel à des personnes extérieures :
- Zira est la veuve de Scar (le Roi Lion)
- Medusa est la soeur de Ursula (la Petite Sirène)
Dans l’ensemble, les clins d’oeil au film premier du nom sont souvent un peu trop importants et le spectateur devient victime du manque d’inspiration et d’inventivité des réalisateurs. il suffit de lire les sous-titres pour le constater : « Retour à l’océan », « Retour au Pays Imaginaire » laissent suggérer une certaine redondance, une certaine exploitation du filon jusqu’à usure totale (voire même au-delà) et le manque d’originalité.
Dans le cas de La Belle et le Clochard 2, on peut se questionner si la suite (parfaite copie de l’original réalisée 45 ans plus tôt, même la célèbre scène des spaghettis a été refaite !) n’a pas pour objectif de relancer l’intêret des jeunots qui ne trouvent peut être pas leur compte dans la version de 1955 mais se montrent en revanche très satisfaits de la nouvelle mouture : gags réactualisés, musique dans le coup, graphismes plus colorés… et chiots hyper mignons !
Bien entendu, dans le cas du Roi Lion où le film original et sa suite sont séparés de 4 ans, on a du mal à croire au coup du remake pour les nouvelles générations mais l’hypothèse selon laquelle Disney pourrait se faire de l’argent facile sans trop se casser la tête est déjà plus convaincante ! Les scénarios des 2 films diffèrent peu ; on a juste pris la peine de nous donner un héros masculin dans le premier opus et une héroine dans le second… subtilité qui n’empêche que l’on retrouve exactement les mêmes moments « clés » d’un film à l’autre :
Le Roi Lion |
Le Roi Lion 2 : l’honneur de la tribu |
« L’histoire de la vie » pour la naissance de Simba | « Il vit en toi » pour la naissance de Kiara |
le face à face de Mufasa avec son fils après que celui-ci se soit aventuré sur les terres interdites | le face à face de Simba avec sa fille après que celle-ci se soit aventurée sur les terres interdites |
« Soyez Prêtes » lorsque Scar présente son plan machiavélique aux hyènes pour éliminer Mufasa | « Mon chant d’espoir » lorsque Zira présente son plan machiavélique à Kovu pour éliminer Simba |
l’exclusion de Simba de la Terre des lions | l’exclusion de Kovu de la terre des lions |
« L’amour brille sous les étoiles » quand Simba retrouve Nala dans une scène très romantique | « A Upendi » quand Kovu et Kiara se retrouvent dans une scène romantique |
Intrigues inédites
Certaines suites ne copient pas et innovent ! Aladdin et le Roi des Voleurs, par exemple, tente de se démarquer de ses prédécesseurs en oubliant le mythe de la lampe magique pour s’intéresser davantage au cas des 40 voleurs et à la main de Midas. Faisant la part belle à de nouveaux personnages (Zephyr, Madeleine…).
L’intrigue du Bossu de Notre-Dame 2 est assez différente de celle du film original puisqu’ici un méchant vilain tente de s’emparer d’une des cloches de Notre-Dame (soupir !).
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D’UN POINT DE VUE CRITIQUE
Article 3/6 du Dossier de Décembre 2007
Disney perd peu à peu son monopole dans le monde de l’animation et remet en question les codes de fabrication de ses longs-métrages (absence de chansons, abandon de l’univers des contes de fées…) qui sont de moins en moins attachés aux valeurs de 1937…
Bien sûr, il y a de la musique, de l’humour, une ligne directrice de l’histoire qui se veut très Disnéenne (la poursuite d’un rêve, de l’amour, des amis, un méchant, des larmes, des rires) ; mais tout cela est hélas mal agencé et le résultat escompté n’est pas obtenu : les musiques ne donnent pas envie d’être fredonnées, l’humour n’est pas drôle, les scènes tristes ne sont pas tristes.
Pourquoi ? Parce qu’on tombe dans l’excès, dans le stéréotype, il y a trop de clichés tandis que la qualité n’est pas au rendez-vous car un Disney c’est avant tout un équilibre très fragile qui permet d’obtenir la perfection : Il est très difficile de réunir autant de scènes variées, empreintes tantôt d’humour, puis de dramatisme ou encore de tendresse dans un film qui dépasse à peine la barre des 60 minutes. Bref, là où on passait autrefois des dizaines d’années sur un projet pour atteindre la perfection (La Belle et le Clochard est mis au goût du jour dès 1936 mais ne sortira sur les écrans qu’en 1953), aujourd’hui on met des dizaines de projets en route en s’imposant des courts délais.
RESULTAT :
La sauce ne peut pas prendre avec une contrainte de temps aussi draconienne et un manque total de motivation de l’équipe responsable du projet, celle-ci étant bercée par les dollars et non par la verve artistique !
UN BEMOL :
Certaines suites ont l’honneur du grand écran, à l’image de Toy Story 2 ou de Peter Pan 2. C’est bien que Disney se doute de la qualité des films que la firme réserve au seul marché vidéo… Reste à savoir pourquoi Disney semble se saboter sciemment. Il est évident que l’hommage prétendu aux oeuvres originales n’est qu’un prétexte factice : les seules lois du marketing sont à l’origine de tout cela. Car si la firme ne peut être totalement dupe quant à la qualité de ces pâles copies, elle reste confiante quant à la clientèle qu’elle saura toucher : les familles peu exigeantes. Les grands retrouvant (ou plutôt, étant censés retrouver) les héros ayant bercé leur enfance ; les plus jeunes découvrant des contes inédits, aux situations téléphonées et à l’humour facile. Le tout est de savoir jusqu’à quand ce public sera aveugle, car le retour de bâton risque d’être plus rude qu’on ne le pense pour la firme. Le bouche-à-oreille mènera alors tout naturellement le grand public vers des oeuvres plus soignées, via les studios DreamWorks ou la Fox Animation…
DVD Movie ne mache pas ses mots et qualifie de nombreuses suites d’ »insipides« . « Plus je vois toutes ces suites Disney, moins elles me divertissent et même m’intéressent », avoue ainsi Colin JACOBSON. « Je peux admettre que des efforts aient été portés sur Le Roi Lion 2 et Pocahontas 2, sans que ces suites soient transcendantes, mais je les trouvais infiniment plus divertissantes que Cendrillon 2 et ce Bossu 2. Il y a énormément de talent chez Disney, mais tout cela se trouve anéanti et balayé par ces projets sans âme ».
Un exemple assasiné par les critiques : Cendrillon 2
La critique américaine est assassine pour « cette pathétique séquelle » (selon ses propres termes). Christopher NULL, de Film Critic, dit ainsi : « ‘La magie n’a pas pris fin à minuit ! Nous prévenait le dossier de presse de Cendrillon 2. Mais je peux vous dire à présent qu’il n’y a pas que la magie qui se soit arrêtée à minuit, elle a pris fin il y a 52 ans, quand la Cendrillon originale rentrait chez elle avec sa citrouille… Les histoires de cette suite sont sans intérêt. Les chansons sont regrettables. Et pire que tout, l’animation est atroce. Le film semble être l’objet d’un pari, ou d’une blague, peut-être des deux. Ne regardez pas ce film, et ne dites même pas à vos enfants qu’il existe ». C’est assez révélateur de la qualité de l’OAV en question !
De son côté, le mag Ciné Live s’interroge sur les nouveautés apportées par ce second opus. « Pas grand-chose sous le soleil de son Altesse, sinon que la magie d’antan et la perfection de l’animation du modèle sont aujourd’hui aux abonnés absents (…). Seuls les plus petits, ceux qui n’ont pas encore vu l’original de 1950, n’y verront que du feu ». Non, ce n’est pas une raison valable. Moult films nous ont prouvé que le jeune public était également soucieux d’un certain niveau de qualité. Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, malgré ses innombrables suites, captive et fascine bien plus que ce genre de séquelle fait par-dessus la jambe. Le pire étant qu’on se doute qu’un minimum d’efforts est mobilisé pour mener à bien ces projets (animateurs débutants ou confirmés qui, dans l’urgence, délèguent et sous-traitent l’animation du film, et il semble en être de même pour les scénaristes !).
VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE UNE AUTRE VISION, LAISSEZ-NOUS VOS COMMENTAIRES !
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LES SUITES QUI TUENT LE MYTHE INITIAL
Article 4/6 du Dossier de Décembre 2007
Nous avons précédemment évoqué ces « Suites » qui démystifient le personnage initial en les rendant vieujeux et indécis (Retour à l’Océan, par exemple). Si ces « suites » restent acceptables de par leur caractère léger, il n’en va pas de même pour d’autres « Suites » que certains n’hésitent pas d’ailleurs, à appeler « Séquelles » :
I- Pocahontas 2
Penchons-nous, pour commencer, sur un autre exemple qui, à mon humble avis, partagé, d’après ce que j’ai lu, par de nombreuses personnes, a littéralement saccagé le message original du film : Pocahontas 2.
Dans le film de 1995, l’amour qu’éprouve la jeune indienne pour John Smith est paré à toute épreuve et rien ne semble pouvoir le détruire, pas même un massacre entre deux peuples et c’est sur cette magnifique histoire qu’est basé le film. Et hop ! Dans le second volet, Pocahontas, qui crevait de ne plus voir son John Smith se met à fricoter en moins de deux avec John Rolfe. D’accord, c’est osé de la part de Disney de partager une femme entre deux hommes (Pocahontas est apparemment attirée par les blancs-becs répondant au doux prénom John : avis aux amateurs !)… mais on ne parvient pas pour autant à se tirer de la tête que toute l’intrigue du premier film a été ratatinée par ce second opus ! Grrr…
II- Le Bossu II
Je vous laisse, par ailleurs, apprécier les propos délirants Francis Lalanne, qui est la voix attitrée de Quasimodo !), et qui confia à Home Ciné DVD au sujet du Bossu II :
« Je regrette que ce dessin animé ne sorte pas au cinéma. Il est très différent du premier et, pour moi, il a autant de valeur. J’ai adoré m’investir sur ce projet et j’espère sincèrement qu’il y aura un Bossu de Notre-Dame 3, 4 et 5″.
Personnellement, je trouvais déjà que le premier volet du Bossu s’éloignait scandaleusement et dénaturait (et pas qu’un peu) l’oeuvre de Victor Hugo ; mais bon, c’est fait avec beaucoup de talent et certains aspects de Notre-Dame de Paris ne pouvaient, certes, pas être abordés dans un film d’animation… mais le second opus me semble véritablement diffamatoire et salit la mémoire du livre ! Alors chanter les louanges du Bossu II… c’est un peu fort de cafè !
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DU BON ET DU MAUVAIS
Article 5/6 du Dossier de Décembre 2007
Que se soit bien clair, les suites -bien qu’elles soient plus ou moins bonnes- constituent l’aspect le plus commercial de la compagnie Disney et l’attention apportée au scénario et au graphisme est minimum car on sait que le produit va se vendre rien qu’en annoncant qu’il s’agit de la suite de telle ou telle réussite des studios. Tous les numéros 2,3 sont-ils donc à mettre dans le même panier ?
Il ma semble qu’il faut tout de même rendre à César ce qui est à César… Admettons que quelques exceptions viennent confirmer la règle : Toy Story 2, Fantasia 2000 et Bernard et Bianca auraient même tendance à surpasser leurs aînés. Ce qui est surprenant, c’est de savoir que ces « suites » ont été produits dans l’état d’esprit et avec les moyens d’un grand-classique : ils étaient destinés au cinéma !
Les choses empirent ! On savait que tous les films de Disney allaient être affublés d’une suite mais on peut désormais parler de suites (Aladdin, le Roi Lion constituent déjà des trilogies). Par ailleurs, après s’être attaqué aux films des années 90, le fléau des suites s’en prend désormais aux premiers grands classiques de l’avant-guerre, Bambi 2, Dumbo 2, et même Cendrillon 2… c’est abusé NON ?
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Même Pixar a fait une entorse à la règle, en signant une suite à Toy Story (même si cette dernière est, nous l’avons déjà dit, aussi bonne, voire même franchement meilleure que l’original). Destiné à l’origine pour le seul marché vidéo (idée vite écartée au vu du scénario solide et des trouvailles à foison), la sortie salles d’un produit à l’origine OAV semble donc n’être poussé que par sa qualité intrinsèque : le Dumbo 2 (sorti en 2007) était bien moyen, tandis que la sortie du Peter Pan 2 au cinéma en 2002 se justifie par la qualité de ce film !
La firme de la souris aux grandes oreilles n’est donc pas dupe sur la qualité de ses OAV, simples sources de revenus financiers, honteux. Et, ainsi, seuls ceux susceptibles de redorer un peu le blason de la firme ont les honneurs d’un réseau de distribution beaucoup plus large. Dans le cas précis des suites fades et même révoltantes (je pense toujours au Bossu 2), on voit donc bien que Disney a conscience de la pauvreté scénaristique et esthétique de ces productions mineures, mais ne fait rien pour enrayer la machine…
Liste des « suites » disponibles :
Le Retour de Jafar
Aladdin et le roi des voleurs
Le Roi Lion 2 -l’Honneur de la Tribu
La Belle et la Bête 2 -un Noël Enchanté
Pocahontas 2 -Un Monde Nouveau
Buzz l’éclair -le film
la Petite Sirène 2 -Retour à l’Océan
la Belle et le Clochard 2 -l’Appel de la Rue
Le Bossu de Notre-Dame 2 -le Secret de Quasimodo
Cendrillon 2 -Une Vie de Princesse
Dumbo 2
Mulan 2
Les 101 Dalmatiens 2
Bambi 2
Atlantide 2
Kusko 2 – King Krong
…
(article inspiré de frames.free.fr)
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SONDAGE :
Article 6/6 du Dossier de Décembre 2007

Non! Fantasia 2000 ne surpasse pas son aîné. Bien au contraire. Et cela pour les raisons (avec lesquelles je suis bien d’accord) qui ont été écrites dans cette critique spectateur d’allociné.
http://www.allocine.fr/membre-Z20130321174359393342928/movie/22126