Jayce et les conquérants de la lumière

31 décembre 2007

Article 6/6 du Dossier de Janvier 2008    

jayce.jpg 

Aspect Technique :

Jayce et les Conquérants de la Lumière est une série télévisée d’animation franco-américano-japonaise en 65 épisodes de 20 minutes, créée par Jean Chalopin et Haskell Barkin. En France, la série a été diffusée dès 1985 sur TF1 dans l’émission Salut les p’tits loups Elle est toujours diffusée aujourd’hui, notamment sur La Cinq et TMC Monte Carlo.  

L’Histoire :

jayc.jpgLors d’expériences destinées à trouver de nouvelles plantes capables de vaincre la famine dans l’univers, le biologiste Audric crée par erreur les Monstroplantes, espèces mi-végétales, mi-animales, dotées d’intelligence et habitées par la Lumière Noire.

Afin de les exterminer, deux racines doivent être réunies : l’une est en sa possession, l’autre est détenue par son fils, Jayce. Ce dernier, aidé de ses amis – Flora, Oon l’écuyer, Gillian le magicien, Herc le navigateur – (les Conquérants de la Lumière) part à la recherche de son père et combat les Monstroplantes et leur chef, Diskor.

Contexte :  

En raison du manque de succès de la ligne de jouets aux États-Unis, la série s’acheva au 65e épisode sans que l’intrigue soit résolue. Toutefois,  l’un des producteurs et scénaristes de la série, affirme qu’un projet de long-métrage d’animation fut envisagé, à l’instar des versions filmiques de Transformers et G.I. Joe. Le projet fut abandonné, mais Straczynski avait écrit un scénario qui aurait servi de conclusion à la série :  Jayce et son équipe se seraient rendus sur la planète des premiers Conquérants de la Lumière où ils auraient retrouvé Audric et suivi un entraînement spécifique. Selon Straczynski, Audric aurait trouvé la mort des mains de Diskor lors du dernier assaut des Monstroplantes contre la galaxie tout entière. Jayce aurait uni les deux racines, tué Diskor et mis fin à la menace des Monstroplantes pour toujours.

Interprétation de la série :jy.jpg

- La série exorcise un vieux démon à la Terminator ; les années 80s voient les connaissances scientifiques et technologiques exploser ; en parallèle, la peur face à cet inconnu est grandissante, et notamment la peur que l’homme soit dépassé par ses créations. C’est exactement cette angoisse grandissante que Jayce et les conquérants de la lumière illustre.

- Par ailleurs, le grand fantasme de la créature mixte, fusion entre deux règnes est à son apogée dans le personnage de Flora, qui résulte d’une fusion animale-végétale (lê même type d’expérience qui a créé les Monstroplantes). Flora est donc également l’occasion de réaffirmer le manichéïsme de toute chose.

- La recherche du père pour Jayce correspond à une longue initiation aux duretés de la vie et à la quête de sa propre personnalité. Dommage, vraiment que la série ne soit pas finalisée ; elle laisse aux enfants l’étrange sensation de défaite dans cette quête initiatique, d’avortement de l’homme par lui-même…

VOUS AVEZ UNE AUTRE INTERPRETATION ?

LAISSEZ VOTRE COMMENTAIRE !

Merci à Pitouwh pour son interprétation de la série : Moi ce qui me fait rire dans cette série, c’est comment on peut recréer l’équipage du Falcon Millenium avec les Conquérants de la Lumière :- Jayce est Luke Skywalker (le jeune héros qui a beaucoup à apprendre)
- Flora est la princesse Leïa (les seules filles)
- le poisson volant de Flora est R2-D2 (muets mais courageux)
- Oon est C3-PO (peureux et geignards)
- Gillian est Obi-Wan Kenobi (le vieux maître sage et plein de pouvoirs)
- et, finalement, Herc est bien sûr Han Solo (le bandit au grand coeur)

Bary Bee la drôle d’Abeille

17 décembre 2007

Fiche Technique

SORTIE : le 12 décembre 2007

Film Américain, Comédie dénimation, 1H35

Réalisation : Simon J. Smith, Steve Hickner

Avec : Gad Elmaleh, Jean-Pierre Castaldi, Guy Chapellier

Distribution : Paramount Pictures France

L’Histoire

Barry Bee Benson n’est pas une abeille ordinaire : tout juste diplomé, il se désole de n’avoir qu’une seule perspective d’avenir, Honex, la fabrique de miel… Lors de sa première sortie de la ruche, il brise une des lois les plus importantes des abeilles : parler à un être humain ! Il se rend alors compte que tout le miel des abeilles est volé par les hommes. Il entreprend donc de dénoncer l’exploitation de ses semblables, et d’intenter un procès à l’espèce humaine…

Bande-Annonce

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Premières critiques

Les Premières critiques sont plutôt unanimes : elles sont d’accord pour dire que si ce film ne brille pas par son originalité, elles saluent sa fantaisie et son humour débordant.

- La Rédaction : Les voix françaises de Gad Elmaleh et Antoine Duléry transcrivent bien la fantaisie d’un film d’animation scénarisé par Jerry Seinfeld.

- Le Monde : (…) les petits enfants s’amuseront des mésaventures de l’insecte (…) pendant que leurs parents profiteront des réparties spirituelles, jeux de mots absurdse et réflexions acérées du dialogue.

- TéléCinéObs : Situations convenues, visuel pas très excitant : le film vaut surtout pour ses dialogues spirituels où l’on reconnaît la patte du scénariste Jerry Seinfeld. Si vous êtes fan, il y a de grandes chances pour que vous trouviez que cette histoire d’abeille fait mouche.

- Le Journal du Dimanche : (…) Un scénario délirant qui se moque de la vraisemblance, un ton caustique pour dénoncer nos travers, des clins d’oeil (…), des jeux de mots : « Bee Movie » s’adresse implicitement à un public adulte, même si les plus jeunes s’amuseront de la drôlerie des personnages et des situations.

VOUS AVEZ VU LE FILM ?

QU’EN AVEZ-VOUS PENSE ?

Tarzan ou les affres de l’adoption

12 décembre 2007

Tarzan est orphelin ; il est recueilli par une sorte de « famille d’accueil », représentée par la tribu de Kerchak.tarzan4.jpg

tarzan3.jpgLa figure paternelle (Kerchak) ressemble aux figures paternelles « traditionnelles » que l’on rencontre dans les autres films d’animation (Bambi, Peter Pan… ) : Elle est froide et inaccessible. 

La figure maternelle est, elle aussi, très traditionnelle : douce et disponible, comme dans Dumbo, Les Aristochats… 

Cette « famille d’accueil », et notamment la mère, décide de taire à Tarzan ses véritables origines : Tarzan grandit naïvement, pensant appartenir à cette tribu, habité, néanmoins, par un mal-être inexplicable du à ce non-dit. L’histoire de Tarzan semble mettre en scène les difficultés rencontrées, pour les parents comme pour les enfants, dans le cadre de l’adoption. Les rapports de Tarzan aux autres sont emprunts de ce mal-être : Tarzan essuie tour à tour rejets, moqueries et bizuttages de la part de ses congénères. Il se cherche (« Pourquoi ne trouves-tu pas ton propre cri ? » lui demande même sa mère). A une époque où il était honteux de changer de partenaire sexuel, de nombreuses générations ont tu aux enfants illégitimes ou d’un premier lit leur « différence », les laissant croire, toute leur enfance, et parfois bien au-delà, qu’ils étaient nés dans le même cadre que leurs frères et soeurs. L’histoire de Tarzan semble poser cette question : Faut-il dire à l’enfant qu’il n’est pas « comme » ses frères et soeurs ? Immanquablement, l’histoire de Tarzan répond « OUI ». D’ailleurs, lorsque ce dernier se rend compte de la vérité, il reproche à sa mère d’adoption de la lui avoir tu : « Pourquoi tu ne m’as jamais dit qu’il y avait des créatures qui me ressemblaient ? » reproche-t-il à sa mère.tarzan2.jpgTok, la gueunon fait office de soeur pour Tarzan ; et ce personnage traduit bien ce que peut l’on peut ressentir à l’encontre d’un frère « illégitime » caché : un amour fraternel sans limite, mêlé à l’étrange sensation que cet « alter-égo » est un boulet que traîne toute la famille.

Tarzan se cherche pendant longtemps : là où les autres héros d’animation vivent leur histoire assez jeunes, Tarzan n’arrive pas à s’émanciper de sa famille ; il s’y accroche comme à son mal-être et ce n’est qu’après avoir compris qu’il avait été adopté que son aventure peut commencer.

La première étape de l’émancipation de Tarzan est de devenir un homme à part entière ; la seconde est de quitter la vie animale.

tarzan5.jpg

C’est lorsqu’il tue le tigre que tarzan devient véritablement un homme : Cette scène initiatique est très forte en symboles :

  • Tout d’abord, Tarzan venge la mort de ses parents
  • Tarzan ne tue pas de façon animale mais comme un homme : avec une arme, aiguisée et réalisée par lui-même (l’arme est le symbole suprème de l’humanité)
  • Notons au passage que cette arme est un symbole phallique : il devient un homme au moment où il apprend à se servir de son arme-sexe, et ce n’est pas un hasard si cet épisode intervient juste avant la rencontre de Jane
  • C’est après avoir tué le tigre que Tarzan trouve enfin SON cri, un cri libérateur
  • C’est en s’affirmant, et donc en assumant sa différence, que Tarzan obtient la reconnaissance de sa famille d’accueil, et notamment celle de son père symbolique

Voilà donc le sens de cette scène d’initiation où Tarzan devient enfin un homme. Une fois qu’il sait la vérité, il décide de retrouver sa famille initiale symbolique (l’Angleterre). Cette scène déclenche l’instinct de Tarzan : celui de retrouver les siens (et une femme) : Comme n’importe quel enfant qui apprendrait qu’il n’a pas été élevé par ses vrais parents, Tarzan a le réflexe de « rechercher » ces derniers, avec tout le sentiment de culpabilité que cela engendre chez lui : la sensation de trahir sa famille d’adoption en allant retrouver sa famille naturelle. Kerchak lui-même le lui reproche :

« Je t’ai demandé de protéger notre famille… (entendez par là : respecte ce que nous avons fait pour toi en ne nous reniant jamais)

et tu nous as trahis » (comprenez : en voulant retrouver ton autre famille, tu nous renies)

tarzan1.jpg

Parfois (souvent) certains parents adoptifs acceptent mal que l’enfant qu’ils ont adopté, une fois qu’il a découvert la vérité, recherche sa famille initiale, c’est peut-être pour cela qu’elle avait décidé, au tout début de l’histoire, de lui taire la vérité. Mais les enfants sentent tout : ils sentent qu’ils ne sont pas comme les autres, ils préssentent leur différence, savent les choses et finissent par les découvrir. Tarzan affirme que le secrêt de notre naissance doit nous être transmise sans déperdition, faute de quoi notre développement s’en trouve dévié…

prenons-en note et exorcisons nos vieilles craintes ancestrales !

ET VOUS, QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Suite, Sagas, Séquelles…

1 décembre 2007

Article 1/6 du Dossier de Décembre 2007   

Manque d’inspiration

ou

coup marketing ?

Après s’être longtemps refusé à réaliser des suites à ses grands classiques, Disney s’est finalement laissé prendre au jeu dans le milieu des années 90 en donnant une suite à Aladdin. Depuis, tous les grands classiques bénéficient d’une suite ou même de plusieurs. L’objectif ? Produire un film à petit budget, destiné, pour la grande majorité, à sortir directement en vidéo sans passage au cinéma et à rapporter gros à coup sûr car il s’agit de la suite d’un film qui a déjà fait ses preuves : Soucieux de connaître la suite des aventures de leurs héros, les petits bambins auront donc vite fait de convaincre leurs parents à l’achat du produit, ces derniers ne feront d’ailleurs pas la différence entre le film original et la suite tant les esprits d’aujourd’hui prêtent une totale confiance au label Disney.

Suite, Sagas, Séquelles...  dans Les Films d'Animation Jafar Voleurs dans Les Films d'Animation Pocahontas2 Lion2 Sirene2

 

Si les premières tentatives furent assez honorables, elles n’en resteront pas pour autant dans les annales. Si l’on ne conteste pas le plaisir que l’on a en regardant la Belle et la Bête 2 -un Noël Enchanté, ou le Roi Lion 2 -l’Honneur de la Tribu, il en va tout autrement quant à leur intérêt intrinsèque, proche du zéro pointé. Mais là encore, on n’osait trop critiquer, tant l’animation tenait à peu près la route, et n’avait pour autre prétention que de divertir nos chères têtes blondes (car il va bien de soi que les cinéphiles ne sont nullement visés). 
 

Mais qu’en est-il du produit ? Le budget n’étant pas aussi conséquent que celui d’un grand-classique, la qualité en pâtit. Graphiquement d’abord (décors exempts de profondeur et de détails, animation grossière, pas de recours de grande envergure à l’outil informatique…) ; puis d’un point de vue scénaristique où l’intrigue peine souvent à se détacher de l’histoire du film original… quand elle n’est pas ouvertement recyclée.
Gardons également à l’esprit que le travail n’est pas exécuté par des animateurs aussi prestigieux que ceux travaillant sur les grands-classiques. La réalisation des suites est, d’ailleurs, bien souvent délocalisée. Que se soit au Japon, en Australie ou même en France, les américains -qui sont à la source du projet- ne sont pas toujours suffisament impliqués dans la production des suites, de par la distance qui sépare les continents mais aussi parce qu’ils se moquent un peu du résultat étant donné qu’il est question d’un simple produit vidéo dont le potentiel commercial est déjà assuré par la popularité du grand-classique auquel il fait suite et qui ne pourra manifestement qu’arrondir les fins de mois de Mickey.

Typologie des Scénarios

1 décembre 2007

Article 2/6 du Dossier de Décembre 2007   

LES SUITES DE FILMS

La plupart du temps, il faut le reconnaître, les « suites » sont plutôt insipides et n’également que très rarement l’histoire originale.  

D’un point de vue scénaristique, deux solutions s’imposent mais on reste toujours dans le passable voire le lamentable :

  • Dans le premier cas, la suite est un remake du film original (Le Roi Lion 2, La Belle et le Clochard 2, La Petite Sirène 2), c’est à dire que la suite raconte -à quelque chose près- la même histoire que son prédecesseur.
  • Dans un second cas, la suite reprend l’histoire là où elle s’était arrêtée dans le film original et il s’agit d’une continuité logique (Le Retour de Jafar, Pocahontas 2).
  • Il peut aussi s’agir d’un un ajout, c’est-à-dire que la suite se place à mi-chemin du premier film (la Belle et la Bête 2, Bambi 2).

Les Remake :

Typologie des Scénarios dans Les Films d'Animation Clochard2  Sirene2 dans Les Films d'Animation  Lion2

De nombreuses « suites » ne sont qu’une pâle copie du chef d’oeuvre original. L’intrigue n’en est qu’un pauvre copier-coller, même si l’on brouille légèrement les pistes et que les héros deviennent des héroines dont les aspirations sont à l’opposé de celles de leur parents. Prenons quelques exemples :

LE ROI-LION

1- Simba est victime de son oncle Scar

2- La fille de Simba est victime de la femme de Scar (même combat mais au féminin)

LA BELLE ET LE CLOCHARD

1- Le clochard recontre Lady

2- Scamp, fils de la Belle et le Clochard, rencontre la clocharde Angel

LA PETITE SIRENE

1- Ariel veut devenir humaine et affronte Ursula

2- Mélodie, la fille d’Ariel, veut devenir une sirène et affronte Medusa, la soeur d’Ursula

D’ailleurs, les changements soudains et opposés des ambitions des héros entre le film original et sa suite favorisent la naissance d’une certaine amertume chez le spectateur : Les personnages Disney tant idéalisés et aimés dans leur première prestation à l’écran deviennent presque détestables de par leur tempérament versatile :
- Ariel veut devenir humaine mais sa fille Mélodie veut devenir Sirène.
- Le Clochard se fait domestiquer mais ne supportant plus le bain dominical, son fils Scamp rêve de vivre dans la rue.

Vous aurez aussi remarqué que les héros des suites demeurent « des fils à papa » :
- Kiara est la fille de Simba (le Roi Lion)
- Scamp est le fils de la Belle et le Clochard
- Mélodie est la fille de Ariel et du prince Eric (La Petite Sirène)
Il est à noter que les méchants ne sont pas beaucoup plus téméraires et font rarement appel à des personnes extérieures :
- Zira est la veuve de Scar (le Roi Lion)
- Medusa est la soeur de Ursula (la Petite Sirène)

Dans l’ensemble, les clins d’oeil au film premier du nom sont souvent un peu trop importants et le spectateur devient victime du manque d’inspiration et d’inventivité des réalisateurs. il suffit de lire les sous-titres pour le constater : « Retour à l’océan », « Retour au Pays Imaginaire » laissent suggérer une certaine redondance, une certaine exploitation du filon jusqu’à usure totale (voire même au-delà) et le manque d’originalité.

Dans le cas de La Belle et le Clochard 2, on peut se questionner si la suite (parfaite copie de l’original réalisée 45 ans plus tôt, même la célèbre scène des spaghettis a été refaite !) n’a pas pour objectif de relancer l’intêret des jeunots qui ne trouvent peut être pas leur compte dans la version de 1955 mais se montrent en revanche très satisfaits de la nouvelle mouture : gags réactualisés, musique dans le coup, graphismes plus colorés… et chiots hyper mignons !

Bien entendu, dans le cas du Roi Lion où le film original et sa suite sont séparés de 4 ans, on a du mal à croire au coup du remake pour les nouvelles générations mais l’hypothèse selon laquelle Disney pourrait se faire de l’argent facile sans trop se casser la tête est déjà plus convaincante ! Les scénarios des 2 films diffèrent peu ; on a juste pris la peine de nous donner un héros masculin dans le premier opus et une héroine dans le second… subtilité qui n’empêche que l’on retrouve exactement les mêmes moments « clés » d’un film à l’autre :

Le Roi Lion

Le Roi Lion 2 : l’honneur de la tribu

« L’histoire de la vie » pour la naissance de Simba « Il vit en toi » pour la naissance de Kiara
le face à face de Mufasa avec son fils après que celui-ci se soit aventuré sur les terres interdites le face à face de Simba avec sa fille après que celle-ci se soit aventurée sur les terres interdites
« Soyez Prêtes » lorsque Scar présente son plan machiavélique aux hyènes pour éliminer Mufasa « Mon chant d’espoir » lorsque Zira présente son plan machiavélique à Kovu pour éliminer Simba
l’exclusion de Simba de la Terre des lions l’exclusion de Kovu de la terre des lions
« L’amour brille sous les étoiles » quand Simba retrouve Nala dans une scène très romantique « A Upendi » quand Kovu et Kiara se retrouvent dans une scène romantique

Intrigues inédites

Certaines suites ne copient pas et innovent ! Aladdin et le Roi des Voleurs, par exemple, tente de se démarquer de ses prédécesseurs en oubliant le mythe de la lampe magique pour s’intéresser davantage au cas des 40 voleurs et à la main de Midas. Faisant la part belle à de nouveaux personnages (Zephyr, Madeleine…).

L’intrigue du Bossu de Notre-Dame 2 est assez différente de celle du film original puisqu’ici un méchant vilain tente de s’emparer d’une des cloches de Notre-Dame (soupir !).

Bossu2 Cendrillon2 Pan2

D’un point de vue critique…

1 décembre 2007

Article 3/6 du Dossier de Décembre 2007   

LES SUITES DE FILMS

Disney perd peu à peu son monopole dans le monde de l’animation et remet en question les codes de fabrication de ses longs-métrages (absence de chansons, abandon de l’univers des contes de fées…) qui sont de moins en moins attachés aux valeurs de 1937… 

Bien sûr, il y a de la musique, de l’humour, une ligne directrice de l’histoire qui se veut très Disnéenne (la poursuite d’un rêve, de l’amour, des amis, un méchant, des larmes, des rires) ; mais tout cela est hélas mal agencé et le résultat escompté n’est pas obtenu : les musiques ne donnent pas envie d’être fredonnées, l’humour n’est pas drôle, les scènes tristes ne sont pas tristes.

Pourquoi ? Parce qu’on tombe dans l’excès, dans le stéréotype, il y a trop de clichés tandis que la qualité n’est pas au rendez-vous car un Disney c’est avant tout un équilibre très fragile qui permet d’obtenir la perfection : Il est très difficile de réunir autant de scènes variées, empreintes tantôt d’humour, puis de dramatisme ou encore de tendresse dans un film qui dépasse à peine la barre des 60 minutes. Bref, là où on passait autrefois des dizaines d’années sur un projet pour atteindre la perfection (La Belle et le Clochard est mis au goût du jour dès 1936 mais ne sortira sur les écrans qu’en 1953), aujourd’hui on met des dizaines de projets en route en s’imposant des courts délais.

RESULTAT :

La sauce ne peut pas prendre avec une contrainte de temps aussi draconienne et un manque total de motivation de l’équipe responsable du projet, celle-ci étant bercée par les dollars et non par la verve artistique !

UN BEMOL :

D'un point de vue critique...  dans Les Films d'Animation toys_story   54575 dans Les Films d'Animation

Certaines suites ont l’honneur du grand écran, à l’image de Toy Story 2 ou de Peter Pan 2. C’est bien que Disney se doute de la qualité des films que la firme réserve au seul marché vidéo… Reste à savoir pourquoi Disney semble se saboter sciemment. Il est évident que l’hommage prétendu aux oeuvres originales n’est qu’un prétexte factice : les seules lois du marketing sont à l’origine de tout cela. Car si la firme ne peut être totalement dupe quant à la qualité de ces pâles copies, elle reste confiante quant à la clientèle qu’elle saura toucher : les familles peu exigeantes. Les grands retrouvant (ou plutôt, étant censés retrouver) les héros ayant bercé leur enfance ; les plus jeunes découvrant des contes inédits, aux situations téléphonées et à l’humour facile. Le tout est de savoir jusqu’à quand ce public sera aveugle, car le retour de bâton risque d’être plus rude qu’on ne le pense pour la firme. Le bouche-à-oreille mènera alors tout naturellement le grand public vers des oeuvres plus soignées, via les studios DreamWorks ou la Fox Animation…

DVD Movie ne mache pas ses mots et qualifie de nombreuses suites d’ »insipides« . « Plus je vois toutes ces suites Disney, moins elles me divertissent et même m’intéressent », avoue ainsi Colin JACOBSON. « Je peux admettre que des efforts aient été portés sur Le Roi Lion 2 et Pocahontas 2, sans que ces suites soient transcendantes, mais je les trouvais infiniment plus divertissantes que Cendrillon 2 et ce Bossu 2. Il y a énormément de talent chez Disney, mais tout cela se trouve anéanti et balayé par ces projets sans âme ». 

Un exemple assasiné par les critiques : Cendrillon 2

208_5513La critique américaine est assassine pour « cette pathétique séquelle » (selon ses propres termes). Christopher NULL, de Film Critic, dit ainsi : « ‘La magie n’a pas pris fin à minuit ! Nous prévenait le dossier de presse de Cendrillon 2. Mais je peux vous dire à présent qu’il n’y a pas que la magie qui se soit arrêtée à minuit, elle a pris fin il y a 52 ans, quand la Cendrillon originale rentrait chez elle avec sa citrouille… Les histoires de cette suite sont sans intérêt. Les chansons sont regrettables. Et pire que tout, l’animation est atroce. Le film semble être l’objet d’un pari, ou d’une blague, peut-être des deux. Ne regardez pas ce film, et ne dites même pas à vos enfants qu’il existe ». C’est assez révélateur de la qualité de l’OAV en question !

De son côté, le mag Ciné Live s’interroge sur les nouveautés apportées par ce g_D2710777second opus. « Pas grand-chose sous le soleil de son Altesse, sinon que la magie d’antan et la perfection de l’animation du modèle sont aujourd’hui aux abonnés absents (…). Seuls les plus petits, ceux qui n’ont pas encore vu l’original de 1950, n’y verront que du feu ». Non, ce n’est pas une raison valable. Moult films nous ont prouvé que le jeune public était également soucieux d’un certain niveau de qualité. Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, malgré ses innombrables suites, captive et fascine bien plus que ce genre de séquelle fait par-dessus la jambe. Le pire étant qu’on se doute qu’un minimum d’efforts est mobilisé pour mener à bien ces projets (animateurs débutants ou confirmés qui, dans l’urgence, délèguent et sous-traitent l’animation du film, et il semble en être de même pour les scénaristes !).

VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE UNE AUTRE VISION, LAISSEZ-NOUS VOS COMMENTAIRES !

Les suites qui tuent le mythe initial

1 décembre 2007

Article 4/6 du Dossier de Décembre 2007  

Nous avons précédemment évoqué ces « Suites » qui démystifient le personnage initial en les rendant vieujeux et indécis (Retour à l’Océan, par exemple). Si ces « suites » restent acceptables de par leur caractère léger, il n’en va pas de même pour d’autres « Suites » que certains n’hésitent pas d’ailleurs, à appeler « Séquelles » :

I- Pocahontas 2

Penchons-nous, pour commencer, sur un autre exemple qui, à mon humble avis, partagé, d’après ce que j’ai lu, par de nombreuses personnes, a littéralement saccagé le message original du film :  Pocahontas 2.

poca2.jpgDans le film de 1995, l’amour qu’éprouve la jeune indienne pour John Smith est paré à toute épreuve et rien ne semble pouvoir le détruire, pas même un massacre entre deux peuples et c’est sur cette magnifique histoire qu’est basé le film. Et hop ! Dans le second volet, Pocahontas, qui crevait de ne plus voir son John Smith se met à fricoter en moins de deux avec John Rolfe. D’accord, c’est osé de la part de Disney de partager une femme entre deux hommes (Pocahontas est apparemment attirée par les blancs-becs répondant au doux prénom John : avis aux amateurs !)… mais on ne parvient pas pour autant à se tirer de la tête que toute l’intrigue du premier film a été ratatinée par ce second opus ! Grrr…

 II- Le Bossu II

 bossu.jpg

Je vous laisse, par ailleurs, apprécier les propos délirants Francis Lalanne, qui est la voix attitrée de Quasimodo !), et qui confia à Home Ciné DVD au sujet du Bossu II :

« Je regrette que ce dessin animé ne sorte pas au cinéma. Il est très différent du premier et, pour moi, il a autant de valeur. J’ai adoré m’investir sur ce projet et j’espère sincèrement qu’il y aura un Bossu de Notre-Dame 3, 4 et 5″.

notredame.jpgPersonnellement, je trouvais déjà que le premier volet du Bossu s’éloignait scandaleusement et dénaturait (et pas qu’un peu) l’oeuvre de Victor Hugo ; mais bon, c’est fait avec beaucoup de talent et certains aspects de Notre-Dame de Paris ne pouvaient, certes, pas être abordés dans un film d’animation… mais le second opus me semble véritablement diffamatoire et salit la mémoire du livre ! Alors chanter les louanges du Bossu II… c’est un peu fort de cafè !

Suites : Du bon et du mauvais

1 décembre 2007

Article 5/6 du Dossier de Décembre 2007   

Que se soit bien clair, les suites -bien qu’elles soient plus ou moins bonnes- constituent l’aspect le plus commercial de la compagnie Disney et l’attention apportée au scénario et au graphisme est minimum car on sait que le produit va se vendre rien qu’en annoncant qu’il s’agit de la suite de telle ou telle réussite des studios. Tous les numéros 2,3 sont-ils donc à mettre dans le même panier ?

Il ma semble qu’il faut tout de même rendre à César ce qui est à César… Admettons que quelques exceptions viennent confirmer la règle :  Toy Story 2, Fantasia 2000 et Bernard et Bianca auraient même tendance à surpasser leurs aînés. Ce qui est surprenant, c’est de savoir que ces « suites » ont été produits dans l’état d’esprit et avec les moyens d’un grand-classique : ils étaient destinés au cinéma !

Suites : Du bon et du mauvais dans Les Films d'Animation toy2-groupe

 

Les choses empirent ! On savait que tous les films de Disney allaient être affublés d’une suite mais on peut désormais parler de suites (Aladdin, le Roi Lion constituent déjà des trilogies). Par ailleurs, après s’être attaqué aux films des années 90, le fléau des suites s’en prend désormais aux premiers grands classiques de l’avant-guerre, Bambi 2, Dumbo 2, et même Cendrillon 2… c’est abusé NON ?

 

Jungle2 dans Les Films d'Animation Lion3 Mulan2

Même Pixar a fait une entorse à la règle, en signant une suite à Toy Story (même si cette dernière est, nous l’avons déjà dit, aussi bonne, voire même franchement meilleure que l’original). Destiné à l’origine pour le seul marché vidéo (idée vite écartée au vu du scénario solide et des trouvailles à foison), la sortie salles d’un produit à l’origine OAV semble donc n’être poussé que par sa qualité intrinsèque : le Dumbo 2 (sorti en 2007) était bien moyen, tandis que la sortie du Peter Pan 2 au cinéma en 2002 se justifie par la qualité de ce film ! 

La firme de la souris aux grandes oreilles n’est donc pas dupe sur la qualité de ses OAV, simples sources de revenus financiers, honteux. Et, ainsi, seuls ceux susceptibles de redorer un peu le blason de la firme ont les honneurs d’un réseau de distribution beaucoup plus large. Dans le cas précis des suites fades et même révoltantes (je pense toujours au Bossu 2), on voit donc bien que Disney a conscience de la pauvreté scénaristique et esthétique de ces productions mineures, mais ne fait rien pour enrayer la machine…

Liste des « suites » disponibles :

Le Retour de Jafar
Aladdin et le roi des voleurs
Le Roi Lion 2 -l’Honneur de la Tribu
La Belle et la Bête 2 -un Noël Enchanté
Pocahontas 2 -Un Monde Nouveau
Buzz l’éclair -le film 
la Petite Sirène 2 -Retour à l’Océan
la Belle et le Clochard 2 -l’Appel de la Rue
Le Bossu de Notre-Dame 2 -le Secret de Quasimodo
Cendrillon 2 -Une Vie de Princesse

Dumbo 2
Mulan 2
Les 101 Dalmatiens 2
Bambi 2
Atlantide 2

Kusko 2 – King Krong

(article inspiré de frames.free.fr)

Sondage

1 décembre 2007

Article 6/6 du Dossier de Décembre 2007  

Le dossier du mois de décembre est consacré aux "suites" des grands films d'animation. Merci de nous préciser ce que vous pensez, en général, des "suites" :

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Y a-t-il une dimension éducative dans les Grands Classiques Disney ?

29 novembre 2007

Benjamine, Audrey et Yasmine ont fait appel à moi : elles sont un peu désarçonnées par le sujet de TP qui leur a été soumis :

« Y a-t-il une dimension éducative dans les Grands Classiques Disney ?« 

Loin de moi l’idée de faire leur devoir à leur place, je souhaite néanmoins leur donner un maximum de pistes pour ce sujet passionnant !

Vous aussi, chers internautes, n’hésitez pas à leur donner vos idées…

 

1- DOCUMENTEZ-VOUS !  

bneige.jpgBenjamine, Audrey et Yasmine, un gros travail de documentation vous attend !

- Commencez déjà par définir ce que sont les « Grands Classiques Disney » (1)

- Listez toutes les oeuvres concernées, n’oubliez pas d’en noter la date de parution !

- Visionnez un maximum de ces oeuvres et notament les plus connues !

- Enfin, informez-vous sur le personnage de Walt Disney : Sa vie, ses idéologies… ne négligez pas la dimension historique dans laquelle ce personnage a évolué : les guerres, le début du siècle, le monde de l’animation encore naissant, etc…

 

2- TROUVEZ LA PROBLEMATIQUE :

- Vous avez de la chance, elle se trouve dans votre sujet (Ouf !).

- Mais posez-vous quelques questions : qu’appelle-t-on « éducation » ? est-elle universelle ? quelle est sa place dans la société, dans les années 30-50, aujourd’hui ? à qui revient-elle (l’école, les parents, la société, l’Etat… ) ?

- Quelles ont été les grandes figures de l’éducation depuis le début du 20ème siècle (Jules Ferry….) et comment placer Disney dans tout ça ?

3- SURVOLEZ MON BLOGbouh.jpg

- Bon, c’est sûr, ça fera tourner mon compteur de visites (Youpi !), mais pas seulement pour ça ! Je vous renvoie à un certain nombre d’articles que j’ai pu faire et qui se rapprochent de votre sujet :

- Les 3 articles sur l’interprétation des comtes : La Belle au Bois Dormant ou la belle défloraison ;  Cendrillon, ou l’art de devenir une vraie femme ; Blanche-Neige ou l’histoire de la maturité sexuelle  (Sept 2007)

- Le Thème de la Différence  ; La Mort Symbolique  ; Le Gang de Requin ou l’appel à la tolérance  (Mai 2007)

- Monstres et Compagnie, ou les figures de l’interdit  ; Madagascar ou l’image de la régression  (Juin 2007)

… et en général tous les articles parus dans la rubrique « Films d’animation« .

4- AU BOULOT !

Je vous propose de voir un peu plus clair dans la « jungle » de l’oncle Walt. Je vous soumets donc un plan en deux parties quyi pourra vous servir de base pour votre devoir.  

I- Voir le monde avec des yeux d’enfants :

a- Eveiller les enfants :

pinocchio.jpgLes Disney plaisent aux enfants parce qu’ils retiennent leur attention : les formes, les couleurs, les voix, les bruitages… on éveille les enfants, on les initie tout en douceur au monde, et ça… c’est le début de l’éducation !  

Les films Disney sont fabuleux : ils initient les enfants avec beaucoup de talent à la musique, et à TOUT type de musique (Classique, dans Merlin l’enchanteur, le reggae dans Gang de Requin, les voix sulfureuses dans Aladin ou la Petite Sirène, les musiques du monde… ).

L’humour : les films d’animation de Disney sont particulièrement habiles sur ce sujet. Observez les blagues des personnages que les enfants comprennent rapidement.

b- Visitons le mondepocah.jpg

- Disney a cherché son inspiration dans de nombreuses civilisations pour ses films : les grands comtes européens (Blanche-Neige, La Belle et la Bête…), les pays nordiques (Rapunzel…), le monde arabe (Aladin), etc…

- Disney visite tous les mondes : le règne animal, végétal, humain… Tous les temps : du Moyen-âge (Robin des Bois) à nos jours… toutes les générations, toutes les cultures (Pocahontas, Mulan….), et ce, au masculin, comme au féminin !

c- La Morale Disney

clochette.jpgDisney était très attentif à cette fameuse « morale ». Chaque film d’animation laisse transparaître une morale :

Peter Pan : Gardez votre âme d’enfant

La Belle et la Bête : La beauté est à l’intérieur

Dumbo : chaque être humain a en lui un trésor

etc… à vous de trouver la morale des autres…

Si avec ça, vous ne retrouvez pas la dimension éducative !!!

 d- Les Grandes questions existentiellesbambi.jpg

Disney ne se contente pas de proposer une morale aseptisée ; il pose dès la plus tendre enfance des questions existentielles que nous n’osons peut-être pas nous-mêmes aborder avec nos enfants :

- La mort, et il pose notamment la question de la peine de mort (Pocahontas, Bambi)

- La sexualité (voir pour cela mes articles sur les grandes Princesses ou le dossier spécial couple)

- Le racisme (Pocahontas, Tarzan)

- L’éclatement de la famille (Lilo et Stitch, Le livre de la Jungle)

- Le Despotisme et le Bien-gouverner (Le Roi-Lion)

- etc… la liste est presque intarrissable !

 

II- Les limites de cette dimension éducative :

a- Une vision qui reste enfantine

aurore.jpg- Ne vous y trompez pas : le monde Disney est un monde merveilleux et donc tout à fait irréel : les gentils sont toujours vainqueurs, les méchants ridiculisés et punis !

- La vision du monde est stéréotypée (cf l’image de la Princesse bien sage qui attend son Prince Charmant est erronée ; ex : le phénomène des Grandes Princesses Disney…)

b- Un monde manichéen

Le monde proposé par Disney, comme tout monde qui illustre une morale, reste particulièrement manichéen : on a toujours les gentils contre les méchants et tout y est toujours ou blanc ou noir (on pense parfois aux Fables de LaFontaine !)… il n’y a pas de demie-mesure… sauf peut-être dans les Disney très récents comme Frères des Ours, Mulan, Shrek… où l’on s’éloingne (un peu) de ce manichéïsme.

c- Précepts judéo-chrétiensaristochats.jpg

Relativisons un peu et demandons-nous si Blanche-Neige parle autant à un petit bonhomme né en amérique centrale ou dans les fins-fonds de l’afrique qu’à nos enfants… pas sûr.

Les concepts moraux prodigués dans les Disney sont emprunts de ce que j’appellerai notre « inconscient collectif », la culture judéo-chrétienne où le bien et le mal se torturent sans arrêt, où le héros est lisse, sans aucun défaut, sans haine pour celui qui lui fait les pires misères (à l’instar de Jésus)…

d- L’éducation au commercial

chateau.jpgDimension éducative, je veux bien, mais restons réalistes : la firme Disney n’a pas comme objectif ultime de rendre le monde meilleur et d’éduquer nos petites têtes blondes au bien : n’oublions pas que toute parution fait exploser les caisses Disney !

 

 

Pour conclure je dirais que OUI, il existe une réelle dimension éducative dans les Classiques Disney mais que celle-ci reste toute relative et qu’elle a ses limites ! On ne peux tout de même pas compter sur des dessins animés pour élever nos enfants !

 

EN ESPERANT VOUS AVOIR APPORTE UN MAXIMUM D’INFOS…

et, au fait, tenez-nous au courant de votre note !

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(1) POUR INFO :

Sous l’appellation « Classiques d’animation Disney » sont regroupés uniquement les longs-métrages d’animation avec ou sans prises de vues réelles réalisés par Walt Disney Feature Animation (WDFA), de Blanche Neige et les 7 nains (1938) à Chicken Little (2005).

En sont donc exclus, entre autres :

  • les films en prises de vues réelles avec séquences d’animation (comme Mary Poppins, L’Apprentie sorcière, Mélodie du Sud, etc.)
  • les films d’animation réalisés par des filiales comme DisneyToon Studios (La Bande à Picsou, le film : Le trésor de la lampe perdue…) et Walt Disney Television Animation (Le Monde magique de la Belle et la Bête…)
  • les co-productions (Pixar, C.O.R.E., Vanguard…)

Cette classification est indépendante des appellations « Grands Classiques/Classiques » présentes en Europe sur les éditions VHS et DVD.

Voir la liste complète sur Wikipedia.

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