Merci à Natsu !

19 janvier 2008

Merci à natsu, un poète rockeur pas comme les autres pour son « petit cadeau rien que pour moi » !!

http://www.wat.tv/playlist/656384/video/656380/j.html

venez découvrir son univers de poète rocker…

http://natsu.unblog.fr/

La Belle et le Clochard : Un film d’avant-garde

18 janvier 2008

Naissance d’une légende

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« La belle et le clochard » reste l’un des plus grands classiques de Walt Disney et ce film a marqué plusieurs générations d’enfants, émus par l’histoire d’amour entre les deux personnages, pleurant lors de l’accident de César ou frissonnant à la vue du rat.

La création de ce long métrage d’animation a débuté en 1937 lorsque Joe Grant, un brillant dessinateur et scénariste embauché par Walt Disney en 1933, montre à son patron une ébauche de scénario inspiré par son cocker, Lady. Walt aime bien cette idée de faire un court-métrage sur les chiens, surtout qu’il affectionne lui-même ces animaux, et il propose à Joe de travailler sur le scénario et de lui proposer un storyboard.

Le travail est terminé en 1943 et Joe Grant montre fièrement les dizaines de dessins qui reconstituent toute la trame de l’histoire. Malheureusement, Walt Disney trouve que l’histoire ne mérite pas de travailler davantage sur le sujet et il enterre le projet. C’est aussi l’époque où les studios sont en veille à cause de la seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, Walt Disney découvre la nouvelle, « Happy Dan and the Whistling Dog », parue dans le journal ‘Cosmopolitan’ qui est une revue littéraire à l’époque. Signée Ward Green, cette histoire de chien introduit des personnages complémentaires à ceux de Joe Grant. Walt contacte donc Ward Green et lui demande d’écrire une histoire qui servirait de base au film.

Le projet de film est alors remis sur les rails avec Frank Thomas et Ollie Johnston, tous deux responsables des animations, qui sont chargés de mettre en forme et en mouvement les personnages du long-métrage. Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske, qui avaient déjà dirigé « Peter Pan », « Cendrillon » et « Alice au Pays des Merveilles » sont chargés de réaliser « La belle et le clochard », nom du partenaire de Lady décidé par Walt Disney lui-même.

En 1949, alors que le film est en pleine création, Joe Grant se fâche avec son patron et quitte Disney. Walt lui en voudra tellement qu’il supprimera toute référence au premier scénariste de son film et qu’il va inventer une nouvelle légende : Ce serait lui qui a eu l’idée du film alors qu’il avait offert à sa femme un petit chiot dans un boite, comme on le voit dans la séquence d’introduction !

Un travail d’avant-garde

L’action du film se situe au tout début du XXème siècle, une période particulièrement importante pour Walt Disney qui a insisté pour que les éléments essentiels de sa jeunesse apparaissent dans le film : les premières automobiles, les premiers téléphones, une petite ville qui ressemble à Marceline (où Walt a passé une partie de son enfance)… Pour autant, ce n’est pas un film sur la nostalgie mais l’une des plus mythiques histoires d’amour du cinéma !

Par bien des aspects, « La belle et le clochard » est un film d’avant-garde pour l’époque. Sorti en 1955, près de 20 ans après la première ébauche de scénario, Walt Disney en fait le premier long métrage d’animation à sortir en cinémascope. Mais comme la plupart des salles de cinéma ne peuvent diffuser ce format, une autre version, en 4/3 sera produite simultanément. C’est aussi la première histoire ‘originale’ que Disney adapte en long métrage.

Techniquement, les studios Disney sont alors à leur apogée. Plus de 150 dessinateurs et animateurs travaillent sur les 110 000 dessins couleurs du film, utilisant les techniques de pointes de l’époque : story-board animés, celluloïds transparents apposés sur les décors peints… Les décors sont d’ailleurs l’un des points essentiels du film. Ils sont peints par de grands artistes qui se sont inspirés des toiles de Norman Rockwell pour retrouver une ambiance ‘début de siècle’.

La musique n’est pas en reste, avec des chansons très inspirées écrites par la chanteuse et actrice Peggy Lee et par Sonny Burke, qui a fait ses armes dans la sonorisation de films muets. Pour que les animations et les voix ‘collent’ bien ensemble, ces dernières seront enregistrées d’abord, une technique relativement nouvelle, et les animateurs s’inspireront de ces enregistrements pour adapter leurs dessins. Les mouvements des animaux seront reproduits après une minutieuse étude de dizaines d’heures de films de vrais animaux et on dit même qu’un véritable rat en cage aurait servit à étudier le comportement de cet animal pour la scène de la bataille avec le clochard.

Critique subjective

Tout le monde garde en mémoire la scène du ‘repas’ dans le restaurant italien où Lady et le Clochard mangent le même spaghetti au son de la chanson « Bella Notte ». En réfléchissant un peu, il est même probable que vous vous souveniez de toute l’histoire et des personnages hauts en couleur du film. C’est là la marque même d’un grand film du septième art. Pour les petits et les grands, « La belle et le clochard » est sans doute le plus réussi des films de Walt Disney.

Qui est qui ? Les visages inspirés

13 janvier 2008

Les grandes héroïnes ne sont pas toutes sorties du chapeau de leurs créateurs ! Loin de là :  

Ariel : Alyssa Milano 

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Pocahontas : Naomie Campbell

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Aladin serait un mélange entre le rappeur Mc Hammer, Mickaël J Fox et Tom Cruise :

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Le visage de la belle Esméralda est inspiré de celui de Demie Moore :

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Le petit minois de Bianca ressemble à s’y méprendre à celui de l’actrice Eva Gabor :

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Un peu en vrac, et pour ceux qui connaissent :

Jasmine est inspirée de Jennifer Connelly,

Belle de Sherri Stoner,

la Belle au Bois Dormant de Hélène Stanle,

Blanche-Neige de Marjorie Belcher…

Je vous laisse apprécier ces ressemblances plus ou moins frappantes :

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Une remarque, une précision, d’autres visages inspirés ?

Laissez votre commentaire !!

Maisie visite le monde

12 janvier 2008

Flash sur une série animée découverte récemment...  

Petite chatte espiègle, curieuse et spontanée, Maisie MacKenzie vit en Ecosse, dans la banlieue d’Edimbourg, avec son père, explorateur, et sa grand-mère. Plus grande, elle rêve de devenir une célèbre exploratrice (« Tiens, ça me rappelle une autre vedette de l’animation !« ), comme son papa. En attendant, elle fait partager aux plus petits ses premières expériences d’enfant. 

Le concept est simple, voire simpliste, mais il me parait original.

Maisie visite les grandes villes de ce monde, accompagnée de sa grand-mère ou de ses amies.

Les dessins restent sobres et sans grand intérêt, il est vrai ; le rythme est lent par rapport aux dessins animés actuels mais chaque épisode donne à entendre à des enfants qui n’y sont pas franchement intéressés, les grands airs de la musique classique du pays visité par Maisie (Le Lac des Cygnes pour la Russie…). L’occasion pour nos chères têtes blondes bercées par Diam’s et compagnie de s’initier sans le savoir à la culture musicale qui fait partie du patrimoine inexploré !

Les personnages sont, certes, stéréotypés (le français est, par exemple, encore représenté avec son bon vieux beret !), mais accordons à cette série qu’elle permet à des enfants de plus en plus voués à se tourner vers l’international et ayant des moyens toujours plus limités pour y accéder (lol!), d’avoir un petit apperçu du monde et des coutumes qui les entourent. Les grands monuments (la tour Eiffel, Big Ben…) y sont évoqués et représentés, histoire, au moins, qu’ils n’aient pas l’air idiots quand on leur parle de ces symboles culturels !

Noël… Vous avez échappé à la machine Disney ?

4 janvier 2008

Noël... Vous avez échappé à la machine Disney ?  dans Billets d'Humour... yper_mickey18 

christmasseasonterfs4 dans Billets d'Humour...Janvier pointe déjà le bout de son nez et les éternelles questions existentielles sont déjà oubliées… « Qu’est-ce qu’on prend à Sébastien ?«  ; « Et Maggie ? Elle est grande, maintenant, j’ai pas d’idée pour elle !« .

La réponse, cette année comme pour les précédentes, était déjà toute trouvée : Finies les questions embarrassantes du cadeau de Noël , la firme Disney avait encore tout prévu pour vous ! Du dernier né de la famille à l’ado’, voire même pour Papi et Mamie, Disney a TOUT, absolument TOUT prévu : Des jouets aux DVD en passant par les jeux vidéo ou les attractions des parcs, les clefs d’entrée sont multiples pour capitaliser sur les personnages de la marque ! Et vous, vous y avez échappé ?

Cette année encore, dans sa hotte, le Père Noël a du faire le plein de Mickey, Winnie l’ourson, fée Clochette et autres « Pirates des Caraïbes ». La Walt Disney Company aura tout fait pour lui faciliter la tâche, mettant en synergie ses quatre pôles : studios, médias, parcs et produits dérivés.

Quelques chiffres pour en mesurer la puissance ?

  • En 2005, les ventes dans le monde de produits dérivés Disney étaient évaluées à 23 milliards de dollars gl2
  • Elles visent les 75 milliards dans les dix ans
  • Plus d’une centaine de Disney Stores ont été ouverts en Europe et des partenariats ont été signés avec la grande distribution
  • Une équipe de 7 experts Disney a rejoint le site de la direction commerciale de Carrefour
  • Les longs-métrages engendrent 10 % des ventes de produits dérivés
  • Ceux  de Mickey, Winnie et leurs amis comptent pour 50 %
  • Les Disney Princess, Disney Fairies, Power Rangers et autres WITCH : 40 %
  • Aujourd’hui, on dénombre quelque 150 personnages familiers regroupés en France sous une vingtaine de licences
  • Un film Disney est visionné en moyenne une trentaine de fois
  •  Les magazines et livres inspirés des personnages comptent près de 100 millions de lecteurs aux quatre coins de la planète.

Vous aviez décidé de boycoter ? Allez, avouez que vous n’y avez pas échappé !

(Article inspiré de MARTINE ROBERT)

1- Qui était Jean Chalopin ?

31 décembre 2007

Article 1/6 du Dossier de Janvier 2008   

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Jean Chalopin est né à Tours en 1950. Trente-deux ans plus tard, il produsait Les Mystérieuses Cités d’Or. Parti très tôt à la conquête d’un domaine de l’audiovisuel encore peu développé en France (à savoir : le dessin animé), sa société DIC l’a emmené jusqu’au Japon puis aux Etats-Unis, d’où il a produit de nombreuses séries à succès.

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La Gaîté Lyrique

Dans l’ex-théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris, Jean Chalopin avec le soutien financier de la mairie avait ouvert un parc de loisirs où les enfants pouvaient revivre les aventures d’Ulysse 31, des Mystérieuses Cités d’Or et de l’Inspecteur Gadget. C’était aussi là que se déroulait l’émission d’Antenne 2 Graffiti 5/15…
Malheureusement, après six mois d’exercice déficitaire dûs principalement à un entretien trop coûteux, le parc a fermé… Vous pouvez toujours voir le logo de « Planète Magique » (le nom du parc) à la fin des dessins animés de Chalopin de l’époque (Créativité & Développement).

Son oeuvre

  • Ulysse 31
  • Les Mystérieuses Cités d’Or
  • Inspecteur Gadget
  • Pole Position
  • Les Minipouss
  • Les Entrechats
  • Les Bisounours
  • Jayce et les Conquérants de la Lumière
  • Blondine au Pays de l’Arc-en-Ciel
  • Denis la Malice
  • Les Popples

Nous avons déjà publié un article concernant Inspecteur Gadget et Les Bisounours, nous ne publierons donc pas d’autre article à leur sujet dans ce dossier.

Pour les Bisounours : http://filmsdanimation.unblog.fr/2007/06/03/les-bisounours-ou-le-monde-des-sentiments/

Pour l’Inspecteur Gadget : http://filmsdanimation.unblog.fr/2007/11/20/qui-va-la-inspecteur-gadget/

__________________________

Sources du Dossier :

www.citesdor.com/presentation/chalopin

www.wikipedia

http://j.knoertzer.free.fr/chalopin.htm

Dans la Continuité des Mystérieuses Cités d’Or

31 décembre 2007

Article 2/6 du Dossier de Janvier 2008    

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LA SERIE ANIMEE :  

cites1.jpg« Les Mystérieuses Cités d’Or sont avant tout l’histoire extraordinaire de trois enfants seuls au monde, cherchant à la fois leur identité et leurs parents – trois enfants qui, au cours de leur extraordinaire voyage, découvrent non seulement les mystères d’une première cité d’or (parmi sept autres cités identiques se trouvant aux quatre coins du globe), mais également les mystères de civilisations perdues, et forgent un lien indestructible avec elles. Ils rencontrent d’innombrables obstacles sur leur route, du fait de la nature ou des Conquistadors, et ils peuvent compter sur le soutien (motivé par son intérêt personnel) : -du capitaine Mendoza et ses compagnons, -des peuples Inca et de Maya qui voient en eux les messagers des Dieux, -sur la sagesse de l’Empire de Mu, maintenant disparu, dont les secrets technologiques permettent à nos héros de se sortir de bien des situations difficiles. Au fur et à mesure de leur progression, résolvant énigme après énigme, il apparait que la Cité d’Or qu’ils découvriront pourra leur offrir beacoup plus que du simple métal précieux : un aperçu de la signification profonde de leurs existences [...] Les Mystérieuses Cités d’Or appartient à ce groupe d’histoires à part, que nous ne voulons jamais voir se terminer, et, par dessus tout, que nous voulons voir et revoir. Les VHS, les DVD et les CD de la série sont toujours, 25 ans après la diffusion de la série, parmi les best seller dans leurs catégories un peu partout. Nous avons l’intention de faire de cette version longue de la série le plus grand succès populaire dans l’histoire de l’animation, profitant de son impact extraordinaire entres les générations – hommes et femmes confondus, comme le montrent les scores incroyables réalisés par cette ancienne série, ainsi que le nombre croissant de fan-clubs et de sites créés spontanémant dans de nombreux pays. » J. CHALOPIN

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LE FILM…

L’information traine apparemment depuis longtemps et le projet a eu du mal à trouver des financements : la société de production de Jean Chalopin, Movie Plus, prépare actuellement une adaptation cinéma des Mystérieuses Cités d’Or. Il s’agira, à priori, d’un condensé des épisodes que nous connaissons déjà. Les fans auront ainsi le plaisir de retrouver Esteban, Zia, Tao et Mendoza en lice avec les conquistadores pour retrouver la première des 7 Cités d’Or…

Le but final serait, semble-t-il de publier, par la suite, une nouvelle saison animée des Mystérieuses Cités d’Or.  

Merci à Pitouwh pour cette info !

Ulysse 31

31 décembre 2007

Article 3/6 du Dossier de Janvier 2008   

Ulysse 31 dans Les Dessins Animés ulysse%252031%25201 

Le 3 octobre 1981, Ulysse 31, à bord de sa navette spatiale, entamait sur FR3, son odyssée de l’espace. Un voyage qui, chaque soir, à 19h55, allait propulser en l’an 3100 grands et petits, pendant 26 semaines. Une aventure de 21 millions de francs. La nouveauté de l’entreprise reste qu’elle est pour majeure partie la conquête de trois français sur un territoire qui était devenu, depuis quelques années, le royaume des japonais. A la fin des années 70s, l’impérialisme nippon prenait, en matière de dessins animés, une allure tentaculaire en Europe. Jean Chalopin, Bernard Deyriès et Nina Wolkmark, les inventeurs d’Ulysse, ont confié leur enfant aux japonais, mais la conception de l’histoire, l’écriture des textes, les dessins des personnages et des décors ont été réalisés en France. Le personnage d’Ulysse lui-même semble être largement inspiré de son créateur : en effet, sa barbe, ses cheveux roux, ses yeux gris-bleus ne sont pas sans rappeller les mêmes attributs de Jean Chalopin !

« Un dessin animé français ou américain utilise, en moyenne, douze dessins à la seconde, alors que le japon n’en utilise que six ou huit, explique Jean Chalopin. Pour réaliser Ulysse, il a fallu leur demander de fabriquer douze dessins à la seconde. »

L’originalité de cette série animée réside dans le fait qu’elle transpose au XXXIe siècle l’histoire de l’Odyssée ainsi que d’autres épisodes de la mythologie grecque : L’histoire raconte le parcours de Télémaque, fils d’Ulysse enlevé dans l’Odysséus par les cyclopéens. Lors de sa captivité, Télémaque fait la connaissance de Thémis et Numayos. Lors de la libération par Ulysse et Nono de Télémaque et de leurs nouveaux compagnons, ils détruisent le cyclope, ce qui provoque le courroux de Zeus. Celui-ci plonge alors les compagnons d’Ulysse dans une léthargie permanente, obligeant Ulysse, Télémaque, Thémis et Nono à traverser l’olympe par delà le royaume d’Hadès, à partir duquel ils pourront réveiller leurs compagnons et retrouver le chemin de la Terre…

Nono*, le petit robot, doté de sentiments très humains ! nono dans Les Dessins Animés

Ulysse 31 s’inscrivait dans le cadre d’une déferlante de séries animées post-Star Wars, telles que Capitaine Flam, Albator ou encore Il était une fois l’espace, qui plaçaient toutes leurs héros dans un cadre de « space opera« , témoignant ainsi d’une certaine fascination de l’époque (de la fin des années 1970 au début des années 1980) pour l’espace et la conquête spatiale.

remarque : Il paraît que c’est Jean Chalopin lui-même qui a inspiré le personnage d’Ulysse. (Maintenant qu’on le dit, c’est vrai que j’y vois un p’tit kekchose ! )

Pour les fans, j’ai retrouvé le générique TV !

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*Nota : Gros bisous à ma ch’tite Fab’

Les Pooples

31 décembre 2007

Article 4/6 du Dossier de Janvier 2008    

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D’après le sondage récemment publié, je sais que cette série ne figure pas au hit-parade de vos préférences…

Je consacre tout de même cet article à la série des Pooples pour la simple et bonne raison qu’elle a été, durant quelques années, la série préférée de ma petite soeur, qu’on appelait à l’époque « Hannoun« , allez savoir pourquoi ! Elle se reconnaîtra !

Vous ne vous souvenez vraiment pas ?

popples04.jpg« plop plop », ça sautille dans la joie et la bonne humeur ! Les Popples, joyeuses créatures magiques pleines de poils, ont un mode de vie et des caractéristiques qui n’est pas sans rappeler certaines créations de Jean Chalopin ! Ils se cachent dans le grenier, dans un coffre à jouets, dans une boite à chaussure, n’importe où dans la maison. Bonnie et Billy sont les seuls humains connaissant leur existence à l’instar d’Eric le Grand dans les Minipouss… L’idée de génie fut de leur mettre une poche dans le dos d’où sortait des objets insolites mais aussi pour s’enrouler en boules de fourrure. Ils pouvaient alors rebondir partout pour se cacher des adultes et faire des farces ! 
 

Commentaires popples05.jpg

Nous sommes en 1986 et la société de Jean Chalopin est présent partout grace au succès des Minipouss et d’Inspecteur Gadget, notamment. Quelques années après les Bisounours, Chalopin renouvelle sa recette à base de douce fourrures avec les Popples et de nouveau, il rencontre le succès ! Pour l’anecdote, les musiques d’ambiance des Popples sont en grande partie les mêmes que celles des Entrechats, décidément, les Popples se sont beaucoup inspirés des concepts qui ont fait les beaux jours de la DIC ! Evidemment, on pouvait trouver des peluches de nos petits héros chez tous les marchands de jouets…

Je sais que la fiche technique, le synopsis et les dates ne t’intéresseront pas , Hannoun’, alors, voilà simplement une vidéo qui, je l’espère, te rappèlera autant de bons souvenirs qu’à moi !

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Et « qu’a dit Popples ? »

Les minipouss

31 décembre 2007

Article 5/6 du Dossier de Janvier 2008    

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Les Minipouss, à l’origine, devait réalisée par le studio Hanna Barbera. Mais le producteur n’était pas satisfait et a demandé à Jean Chalopin de lui réaliser un pilote. Satisfait, 13 premiers épisodes sont réalisés. Puis 13 autres sont fabriqués ainsi qu’un long métrage.

Aspect Technique minipouss12.jpg

Les Minipouss (The Littles) est une série télévisée franco-américano-japonaise en 29 épisodes de 26 minutes, créée par Jean Chalopin d’après les contes pour enfants de John Peterson, produite par la société DIC et destinée, tout d’abord, au public américain. Cette série fut diffusée sur le petit écran au début des années 80′s aux Etats-Unis et dès 1984 sur Canal+ dans l’émission Cabou Cadin.

L’Histoire

Cette série met en scène une famille de créatures mi-humaines mi-souris, les Minipouss, vivant clandestinement dans les maisons des humains. L’histoire se concentre surtout sur les minipouss vivant dans la maison de la famille Legrand, la famille Mini, et Éric, le garçon, est le seul humain à connaître l’existence des minipouss, il est d’ailleurs ami avec les enfants de la famille Mini. Plus largement, nous découvrons au fil des épisodes que c’est en réalité toute une société de minipouss qui peuple l’ensemble de la ville.

minipouss11.jpgLa série est divisée en trois courtes saisons : chacune d’elle présente un générique différent. C’est dans la deuxième saison que le personnage de René, le cousin des Minipouss, gaffeur et roi de la bêtise, fait son apparition. Au vu de son succès, il devient un personnage récurrent dans la troisième saison où l’équipe des Minipouss part à l’aventure autour du monde.

Here Come the Littles, réalisé en 1985 : ce film est un montage des trois épisodes pilotes diffusés séparément aux États-Unis.

Souvenez-vous !

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Interprétation de la série

- Les Minipouss illustre notamment la crainte de l’homme d’être seul dans l’univers : il peuple son imaginaire d’une multitude d’autres sociétés qui ressemblent, d’ailleurs, à la sienne, de façon à exorciser cette crainte.minipouss01.jpg

- Par ailleurs, notons que la société des Minipouss est faite sur le modèle de la société humaine… une façon d’affirmer le caractère exemplaire de cette dernière ???

- Les Minipouss, c’est aussi l’histoire de peuples qui se cotoient sans réellement se connaître, à l’image de deux voisins qui habitent l’un à côté de l’autre sans jamais se croiser, ou à l’image des peuples occidentaux…

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