- L’intrigue est similaire au film »Le Voleur de Bagdad », film muet de 1924 qui connut une seconde version en 1940 au cinéma. Les noms d’Abu et Jafar en sont tirés. L’intrigue s’inspire aussi d’éléments élaborés lors d’une première utilisation de l’univers d’Aladdin dans le long-métrage d’animation, »La Bande à Picsou, le film : Le trésor de la lampe perdue » (1989).
- Dans la version originale, certains vers de la chanson »Arabian Nights » (Nuits d’Arabie) ont été censurés :
« Where they’ll cut off your ear if they don’t like your face / It’s barbaric, but, hey, it’s home. »
Là où ils te coupent les oreilles s’ils n’aiment pas ton visage / C’est barbare, mais, eh, c’est chez moi.
Ces vers furent transformés en :
« Where it’s flat and immense and the heat is intense / It’s barbaric, but, hey, it’s home. »
Là où c’est plat et immense et où la chaleur est intense / C’est barbare, mais, eh, c’est chez moi.
Ces vers ont été modifiés suite aux protestations de l’ADC (American-Arab Anti-Discrimination Committee). La version française n’a pas souffert de ce problème : « Moi je viens d’un pays de désert infini / Où les caravanes rêvent et flânent / Où, pendant ton sommeil / Les serpents t’ensorcellent ! / C’est bizarre çà ? Mais, eh, c’est chez moi ! », cependant les paroles de la version québécoise furent changée pour la sortie DVD.
- C’était la première fois avec Robin Williams, qui interprète la voix du Génie (et celle du narrateur), qu’un grand film d’animation américain incluait une star dans sa distribution en tant qu’élément de promotion. Le phénomène devint par la suite plus important avec, par exemple, Tom Hanks dans »Toy Story » (1995) ou Mike Myers et Eddie Murphy dans »Shrek » (2001). Robin Williams a tellement improvisé qu’il y eut plus de 16 heures d’enregistrement, alors que le film ne dure qu’une heure et demie. Il a cependant accepté d’être payé au plus bas salaire d’un acteur de studio, à la condition que sa voix ne soit pas utilisée pour du merchandising et que le Génie occupe moins de 25% de la place sur les affiches et dans les bandes-annonces. Ces règles n’ayant pas été respectées, Robin Williams s’est brouillé avec la Walt Disney Company. Il n’apparaît donc ni dans la suite »Le Retour de Jafar », ni dans la série télé, où il est remplacé par Dan Castellaneta. Pour tenter de se faire pardonner, Michael Eisner, président de Disney, lui a offert un Picasso (que l’acteur a refusé). Ce n’est qu’après le départ de Jeffrey Katzenberg, un des producteurs d »’Aladdin », que des excuses publiques et des promesses amenèrent Robbin Williams à revenir. Les enregistrements déjà réalisés par Dan Castellaneta pour »Aladdin et le roi des voleurs » furent entièrement refaits pour permettre à Robbin Williams d’y participer.
- dans la foule, Aladdin bouscule deux hommes qui sont des caricatures de John Musker et Ron Clements, les réalisateurs.