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Archive pour janvier 2008

Secrêts de tournage… Aladin

Jeudi 24 janvier 2008

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- L’intrigue est similaire au film  »Le Voleur de Bagdad », film muet de 1924 qui connut une seconde version en 1940 au cinéma. Les noms d’Abu et Jafar en sont tirés. L’intrigue s’inspire aussi d’éléments élaborés lors d’une première utilisation de l’univers d’Aladdin dans le long-métrage d’animation,  »La Bande à Picsou, le film : Le trésor de la lampe perdue » (1989).

 

- Dans la version originale, certains vers de la chanson  »Arabian Nights » (Nuits d’Arabie) ont été censurés :

« Where they’ll cut off your ear if they don’t like your face / It’s barbaric, but, hey, it’s home. »

Là où ils te coupent les oreilles s’ils n’aiment pas ton visage / C’est barbare, mais, eh, c’est chez moi

Ces vers furent transformés en :

« Where it’s flat and immense and the heat is intense / It’s barbaric, but, hey, it’s home. »

Là où c’est plat et immense et où la chaleur est intense / C’est barbare, mais, eh, c’est chez moi

 Ces vers ont été modifiés suite aux protestations de l’ADC (American-Arab Anti-Discrimination Committee). La version française n’a pas souffert de ce problème : « Moi je viens d’un pays de désert infini / Où les caravanes rêvent et flânent / Où, pendant ton sommeil / Les serpents t’ensorcellent ! / C’est bizarre çà ? Mais, eh, c’est chez moi ! », cependant les paroles de la version québécoise furent changée pour la sortie DVD.

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 - C’était la première fois avec Robin Williams, qui interprète la voix du Génie (et celle du narrateur), qu’un grand film d’animation américain incluait une star dans sa distribution en tant qu’élément de promotion. Le phénomène devint par la suite plus important avec, par exemple, Tom Hanks dans  »Toy Story » (1995) ou Mike Myers et Eddie Murphy dans  »Shrek » (2001). Robin Williams a tellement improvisé qu’il y eut plus de 16 heures d’enregistrement, alors que le film ne dure qu’une heure et demie. Il a cependant accepté d’être payé au plus bas salaire d’un acteur de studio, à la condition que sa voix ne soit pas utilisée pour du merchandising et que le Génie occupe moins de 25% de la place sur les affiches et dans les bandes-annonces. Ces règles n’ayant pas été respectées, Robin Williams s’est brouillé avec la Walt Disney Company. Il n’apparaît donc ni dans la suite  »Le Retour de Jafar », ni dans la série télé, où il est remplacé par Dan Castellaneta. Pour tenter de se faire pardonner, Michael Eisner, président de Disney, lui a offert un Picasso (que l’acteur a refusé). Ce n’est qu’après le départ de Jeffrey Katzenberg, un des producteurs d »’Aladdin », que des excuses publiques et des promesses amenèrent Robbin Williams à revenir. Les enregistrements déjà réalisés par Dan Castellaneta pour  »Aladdin et le roi des voleurs » furent entièrement refaits pour permettre à Robbin Williams d’y participer.

- dans la foule, Aladdin bouscule deux hommes qui sont des caricatures de John Musker et Ron Clements, les réalisateurs.

Merci à Natsu !

Samedi 19 janvier 2008

Merci à natsu, un poète rockeur pas comme les autres pour son « petit cadeau rien que pour moi » !!

http://www.wat.tv/playlist/656384/video/656380/j.html

venez découvrir son univers de poète rocker…

http://natsu.unblog.fr/

La Belle et le Clochard : Un film d’avant-garde

Vendredi 18 janvier 2008

Naissance d’une légende

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« La belle et le clochard » reste l’un des plus grands classiques de Walt Disney et ce film a marqué plusieurs générations d’enfants, émus par l’histoire d’amour entre les deux personnages, pleurant lors de l’accident de César ou frissonnant à la vue du rat.

La création de ce long métrage d’animation a débuté en 1937 lorsque Joe Grant, un brillant dessinateur et scénariste embauché par Walt Disney en 1933, montre à son patron une ébauche de scénario inspiré par son cocker, Lady. Walt aime bien cette idée de faire un court-métrage sur les chiens, surtout qu’il affectionne lui-même ces animaux, et il propose à Joe de travailler sur le scénario et de lui proposer un storyboard.

Le travail est terminé en 1943 et Joe Grant montre fièrement les dizaines de dessins qui reconstituent toute la trame de l’histoire. Malheureusement, Walt Disney trouve que l’histoire ne mérite pas de travailler davantage sur le sujet et il enterre le projet. C’est aussi l’époque où les studios sont en veille à cause de la seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, Walt Disney découvre la nouvelle, « Happy Dan and the Whistling Dog », parue dans le journal ‘Cosmopolitan’ qui est une revue littéraire à l’époque. Signée Ward Green, cette histoire de chien introduit des personnages complémentaires à ceux de Joe Grant. Walt contacte donc Ward Green et lui demande d’écrire une histoire qui servirait de base au film.

Le projet de film est alors remis sur les rails avec Frank Thomas et Ollie Johnston, tous deux responsables des animations, qui sont chargés de mettre en forme et en mouvement les personnages du long-métrage. Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske, qui avaient déjà dirigé « Peter Pan », « Cendrillon » et « Alice au Pays des Merveilles » sont chargés de réaliser « La belle et le clochard », nom du partenaire de Lady décidé par Walt Disney lui-même.

En 1949, alors que le film est en pleine création, Joe Grant se fâche avec son patron et quitte Disney. Walt lui en voudra tellement qu’il supprimera toute référence au premier scénariste de son film et qu’il va inventer une nouvelle légende : Ce serait lui qui a eu l’idée du film alors qu’il avait offert à sa femme un petit chiot dans un boite, comme on le voit dans la séquence d’introduction !

Un travail d’avant-garde

L’action du film se situe au tout début du XXème siècle, une période particulièrement importante pour Walt Disney qui a insisté pour que les éléments essentiels de sa jeunesse apparaissent dans le film : les premières automobiles, les premiers téléphones, une petite ville qui ressemble à Marceline (où Walt a passé une partie de son enfance)… Pour autant, ce n’est pas un film sur la nostalgie mais l’une des plus mythiques histoires d’amour du cinéma !

Par bien des aspects, « La belle et le clochard » est un film d’avant-garde pour l’époque. Sorti en 1955, près de 20 ans après la première ébauche de scénario, Walt Disney en fait le premier long métrage d’animation à sortir en cinémascope. Mais comme la plupart des salles de cinéma ne peuvent diffuser ce format, une autre version, en 4/3 sera produite simultanément. C’est aussi la première histoire ‘originale’ que Disney adapte en long métrage.

Techniquement, les studios Disney sont alors à leur apogée. Plus de 150 dessinateurs et animateurs travaillent sur les 110 000 dessins couleurs du film, utilisant les techniques de pointes de l’époque : story-board animés, celluloïds transparents apposés sur les décors peints… Les décors sont d’ailleurs l’un des points essentiels du film. Ils sont peints par de grands artistes qui se sont inspirés des toiles de Norman Rockwell pour retrouver une ambiance ‘début de siècle’.

La musique n’est pas en reste, avec des chansons très inspirées écrites par la chanteuse et actrice Peggy Lee et par Sonny Burke, qui a fait ses armes dans la sonorisation de films muets. Pour que les animations et les voix ‘collent’ bien ensemble, ces dernières seront enregistrées d’abord, une technique relativement nouvelle, et les animateurs s’inspireront de ces enregistrements pour adapter leurs dessins. Les mouvements des animaux seront reproduits après une minutieuse étude de dizaines d’heures de films de vrais animaux et on dit même qu’un véritable rat en cage aurait servit à étudier le comportement de cet animal pour la scène de la bataille avec le clochard.

Critique subjective

Tout le monde garde en mémoire la scène du ‘repas’ dans le restaurant italien où Lady et le Clochard mangent le même spaghetti au son de la chanson « Bella Notte ». En réfléchissant un peu, il est même probable que vous vous souveniez de toute l’histoire et des personnages hauts en couleur du film. C’est là la marque même d’un grand film du septième art. Pour les petits et les grands, « La belle et le clochard » est sans doute le plus réussi des films de Walt Disney.

Qui est qui ? Les visages inspirés

Dimanche 13 janvier 2008

Les grandes héroïnes ne sont pas toutes sorties du chapeau de leurs créateurs ! Loin de là :  

Ariel : Alyssa Milano 

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Pocahontas : Naomie Campbell

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Aladin serait un mélange entre le rappeur Mc Hammer, Mickaël J Fox et Tom Cruise :

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Le visage de la belle Esméralda est inspiré de celui de Demie Moore :

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Le petit minois de Bianca ressemble à s’y méprendre à celui de l’actrice Eva Gabor :

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Un peu en vrac, et pour ceux qui connaissent :

Jasmine est inspirée de Jennifer Connelly,

Belle de Sherri Stoner,

la Belle au Bois Dormant de Hélène Stanle,

Blanche-Neige de Marjorie Belcher…

Je vous laisse apprécier ces ressemblances plus ou moins frappantes :

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Une remarque, une précision, d’autres visages inspirés ?

Laissez votre commentaire !!

Maisie visite le monde

Samedi 12 janvier 2008

Flash sur une série animée découverte récemment...  

Petite chatte espiègle, curieuse et spontanée, Maisie MacKenzie vit en Ecosse, dans la banlieue d’Edimbourg, avec son père, explorateur, et sa grand-mère. Plus grande, elle rêve de devenir une célèbre exploratrice (« Tiens, ça me rappelle une autre vedette de l’animation !« ), comme son papa. En attendant, elle fait partager aux plus petits ses premières expériences d’enfant. 

Le concept est simple, voire simpliste, mais il me parait original.

Maisie visite les grandes villes de ce monde, accompagnée de sa grand-mère ou de ses amies.

Les dessins restent sobres et sans grand intérêt, il est vrai ; le rythme est lent par rapport aux dessins animés actuels mais chaque épisode donne à entendre à des enfants qui n’y sont pas franchement intéressés, les grands airs de la musique classique du pays visité par Maisie (Le Lac des Cygnes pour la Russie…). L’occasion pour nos chères têtes blondes bercées par Diam’s et compagnie de s’initier sans le savoir à la culture musicale qui fait partie du patrimoine inexploré !

Les personnages sont, certes, stéréotypés (le français est, par exemple, encore représenté avec son bon vieux beret !), mais accordons à cette série qu’elle permet à des enfants de plus en plus voués à se tourner vers l’international et ayant des moyens toujours plus limités pour y accéder (lol!), d’avoir un petit apperçu du monde et des coutumes qui les entourent. Les grands monuments (la tour Eiffel, Big Ben…) y sont évoqués et représentés, histoire, au moins, qu’ils n’aient pas l’air idiots quand on leur parle de ces symboles culturels !

Noël… Vous avez échappé à la machine Disney ?

Vendredi 4 janvier 2008

Noël... Vous avez échappé à la machine Disney ?  dans Billets d'Humour... yper_mickey18 

christmasseasonterfs4 dans Billets d'Humour...Janvier pointe déjà le bout de son nez et les éternelles questions existentielles sont déjà oubliées… « Qu’est-ce qu’on prend à Sébastien ?«  ; « Et Maggie ? Elle est grande, maintenant, j’ai pas d’idée pour elle !« .

La réponse, cette année comme pour les précédentes, était déjà toute trouvée : Finies les questions embarrassantes du cadeau de Noël , la firme Disney avait encore tout prévu pour vous ! Du dernier né de la famille à l’ado’, voire même pour Papi et Mamie, Disney a TOUT, absolument TOUT prévu : Des jouets aux DVD en passant par les jeux vidéo ou les attractions des parcs, les clefs d’entrée sont multiples pour capitaliser sur les personnages de la marque ! Et vous, vous y avez échappé ?

Cette année encore, dans sa hotte, le Père Noël a du faire le plein de Mickey, Winnie l’ourson, fée Clochette et autres « Pirates des Caraïbes ». La Walt Disney Company aura tout fait pour lui faciliter la tâche, mettant en synergie ses quatre pôles : studios, médias, parcs et produits dérivés.

Quelques chiffres pour en mesurer la puissance ?

  • En 2005, les ventes dans le monde de produits dérivés Disney étaient évaluées à 23 milliards de dollars gl2
  • Elles visent les 75 milliards dans les dix ans
  • Plus d’une centaine de Disney Stores ont été ouverts en Europe et des partenariats ont été signés avec la grande distribution
  • Une équipe de 7 experts Disney a rejoint le site de la direction commerciale de Carrefour
  • Les longs-métrages engendrent 10 % des ventes de produits dérivés
  • Ceux  de Mickey, Winnie et leurs amis comptent pour 50 %
  • Les Disney Princess, Disney Fairies, Power Rangers et autres WITCH : 40 %
  • Aujourd’hui, on dénombre quelque 150 personnages familiers regroupés en France sous une vingtaine de licences
  • Un film Disney est visionné en moyenne une trentaine de fois
  •  Les magazines et livres inspirés des personnages comptent près de 100 millions de lecteurs aux quatre coins de la planète.

Vous aviez décidé de boycoter ? Allez, avouez que vous n’y avez pas échappé !

(Article inspiré de MARTINE ROBERT)