Blanche-Neige et les 7 Nains (Snow White) est le premier film d’animation réalisé en 1937 par les studios Disney. C’est Walt Disney lui-même qui en a eu l’idée : il avait visionné dans son enfance, une version muette du film qui l’avait fortement impressionné.
Vous savez peut-être déjà que ce film est inspiré du conte de Jacob et des Frères Grimm. Mais le film regorge de références toutes très différentes :
La scène où Blanche-Neige s’enfuit dans la forêt, après que le chasseur l’ait épargnée est d’inspiration nordique : les animateurs chargés de cette scène étaient eux-mêmes suédois. La scène a certainement été inspirée des gravures de Gustave Doré : les arbres se transforment en monstres qui ressemblent fort aux esprits sylvestres malfaisants que l’on rencontre dans les contes nordiques.
Les fameuses joues rouges de Blanche-Neige : Pendant toute la période de la production du film, on s’est demandé comment donner un peu plus de vie au personnage… c’est au dernier moment, juste avant que le film ne sorte que l’on décida de lui mettre du rouge sur les joues…
C’est avec Blanche Neige et les sept nains que la firme Disney a lancé la pratique des droits dérivés, consistant à percevoir un pourcentage sur l’usage de personnages, et qui représente une des entrées majeures de la société aujourd’hui.
C’est la création de film qui fit apparaitre une grande avancée dans le cinéma : l’utilisation de la caméra multiplane, qui permet de créer un effet de relief.
Les Chiffres :
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3 ans de réalisation
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une équipe de presque 1000 personnes (!)
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un budget d’1.5 millions de dollards
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200 Millions de spectateurs depuis la sortie du film
Les 7 Nains censurés :
L’une des chansons des 7 nains a du être suprimée avant la sortie de film, mais j’ai réussi à vous retrouver les paroles (dure la censure !)
Quand on n’a plus un poil sur le caillou
A quoi bon se faire des cheveux
Parce qu’on n’a pas de cheveux?
Plus besoin de se peigner
Quand on sent qu’elles vont nous faire faux bond
Quand les articulations commencent à grincer
Il faut un peu s’entraîner
Marcher en chantant un air gai
La voix va peut-être craquer
Mais on ne peut pas être parfait
La création des personnages :
Walt Disney lui-même décida des personnes qui allaient « prêter » leur visage aux personnages :
Blanche Neige : Janet Gaynor, 14 ans
Le Prince : Doug Fairbanks, 18 ans
La Reine : un mélange de Lady MacBeth et du Grand Méchant Loup. Une beauté parfaite et inquiétante, toute en courbes…
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Merci à Pitouwh pour son commentaire intéressant : pitouwh.unblog.fr
- la caméra multiplane ne permet ainsi pas réellement de créer un effet de “relief” mais de “profondeur”, ce qui est légèrement différent. C’était en fait la première fois que l’on utilisait des cellulos, ces feuilles transparentes et plastifiées que l’on empilait et qui permettaient de séparer les divers éléments de l’image comme les personnages, les décors et les “effets spéciaux” (en animation, sont appelés “effets spéciaux” tout ce qui nécessite d’être animé et qui n’est pas vivant, comme un rocher qui tombe, l’eau qui coule, de la fumée,…). Cette décomposition de l’image en cellulos permettait donc de travailler les éléments séparemment et de jouer sur la couleur et la netteté pour créer l’impression de profondeur, le tout étant en suite réuni par la caméra multiplane.
- en ce qui concerne les visages à l’origine des persos, Disney alla même plus loin puisqu’il fit en premier lieu filmer une version simplifiée de tous ces films en studio, pour calquer son animation sur la performance d’acteurs réels. Il faut se rappeler à quoi ressemblait l’animation à l’époque, son manque de réalisme dans la plupart des cas (hormis Winsor McCay et son dino Gertie). Disney voulait passer à la vitesse supérieure pour ce premier long-métrage d’animation et, s’inspirant du principe de la rotoscopie des frères fleischer (qui consiste à animer un perso en décalquant ses mouvements directement sur l’image d’un acteur filmé), il chercha en fait à comprendre qu’elle était la nature du mouvement grâce à ces versions filmées de ses dessins animés. Ce qui donnera les 10 règles de l’animation disneyenne, règles qui régissent aujourd’hui encore la majorité de l’animation…
Un article très intéressant pour moi puisqu’il recoupe certains thèmes que j’avais abordé dans mon mémoire de maîtrise. Pour me la péter, je vais donc y apporter quelques précisions :
- la caméra multiplane ne permet ainsi pas réellement de créer un effet de « relief » mais de « profondeur », ce qui est légèrement différent. C’était en fait la première fois que l’on utilisait des cellulos, ces feuilles transparentes et plastifiées que l’on empilait et qui permettaient de séparer les divers éléments de l’image comme les personnages, les décors et les « effets spéciaux » (en animation, sont appelés « effets spéciaux » tout ce qui nécessite d’être animé et qui n’est pas vivant, comme un rocher qui tombe, l’eau qui coule, de la fumée,…). Cette décomposition de l’image en cellulos permettait donc de travailler les éléments séparemment et de jouer sur la couleur et la netteté pour créer l’impression de profondeur, le tout étant en suite réuni par la caméra multiplane.
- en ce qui concerne les visages à l’origine des persos, Disney alla même plus loin puisqu’il fit en premier lieu filmer une version simplifiée de tous ces films en studio, pour calquer son animation sur la performance d’acteurs réels. Il faut se rappeler à quoi ressemblait l’animation à l’époque, son manque de réalisme dans la plupart des cas (hormis Winsor McCay et son dino Gertie). Disney voulait passer à la vitesse supérieure pour ce premier long-métrage d’animation et, s’inspirant du principe de la rotoscopie des frères fleischer (qui consiste à animer un perso en décalquant ses mouvements directement sur l’image d’un acteur filmé), il chercha en fait à comprendre qu’elle était la nature du mouvement grâce à ces versions filmées de ses dessins animés. Ce qui donnera les 10 règles de l’animation disneyenne, règles qui régissent aujourd’hui encore la majorité de l’animation…
Voilà, j’ai fini de me la péter, mais c’est pas tous les jours qu’on peut réutiliser ce pour quoi on a tant bossé, alors j’en profite… désolé.
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Désolée de me faire rare sur ton monde
mais suite à des souci d’ordi…
je suis de retour sur ton monde fabuleux
je te laisse un passage de moi
qui j’espère te rechauffera le coeur
je n’oublie pas ton monde de dessins amimés et surtout pas la personne que tu es
voila un retour sur ton monde pour rêver de souvenirs de notre enfance
bisous