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Archive pour juillet 2007

La Création de Cendrillon : Secrêts de Fabrication

Mardi 31 juillet 2007

La Création de Cendrillon : Secrêts de Fabrication dans Bon à savoir! Cendrillon036     

Vous ne le savez sans doute pas, mais la création du film Cendrillon par l’équipe Disney fut un véritable chantier. Pour information, sachez que ce chef d’oeuvre a nécessité pas moins de : 

16_16_3 dans Bon à savoir! 6 années pour la production du film
16_16_3 750 personnes dont 300 dessinateurs
16_16_3 Un million de dessins
16_16_3 Plusieurs mois aux chimistes pour élaborer 1500 couleurs

Comme le Petit Poucet, Peau d’Ane ou Barbe-Bleue, l’histoire de Cendrillon est tirée des « Contes du temps passé », un reccueil publié par Charles Perrault en 1697.

Des chiffres qui nous donnent à voir le souci de perfection de Disney!!!

Ratatouille, sortie le 1er août 2007

Vendredi 27 juillet 2007

L’HISTOIRE 

Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l’opposition de sa famille, ni le fait d’être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine… et le fait d’habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l’occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s’aventurer dans cet univers interdit.
Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l’aventure, de l’amitié, de la famille… et comprendre qu’il doit trouver le courage d’être ce qu’il est : un rat qui veut être un grand chef…

Voici la Bande Annonce :

Image de prévisualisation YouTube

Je n’ai pas encore vu le film, mais les recherches que j’ai faites à son sujet m’amènent à penser qu’une fois encore ce film d’animation amènera nos enfants vers la reflexion : le premier thème qui semble se dégager, c’est l’affirmation de soi face à la pression sociale et qui n’est pas sans rappeller le Gang de Requin.

La deuxième remarque que je peux faire, c’est qu’apparemment, c’en est vraiment fini des héros parfaits : dans la lignée de Shrek, les personnages de ce film sont laids, gros, maladroits… brefs, ils sont un peu comme nous !

VOUS AVEZ VU LE FILM ?

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Les Simpson… le Film : Sortie le 25 juillet 2007

Mercredi 25 juillet 2007

De la série… au film :

Les Simpson, série d’animation américaine créée en 1989 par Matt Groening, retrace la vie quotidienne de la fameuse famille américaine sous la forme d’une caricature satirique, Matt Groening s’étant basé sur sa propre famille pour camper chacun des membres de la famille Simpson. Les thèmes abordés sont souvent les mêmes : la cupidité, la jalousie, la gourmandise, la religion, toujours abordés avec humour, gentillesse et générosité.

Le dessin est, de prime abord, repoussant : personnages jaunes aux gros yeux globuleux, ne possédant que quatre doigts à chaque main, dessins aux perspectives maladroites et rectilignes, animation apparemment approximative.

Une particularité de la série vient du fait que les personnages restent éternellement au même âge (Bart a éternellement 10 ans, Lisa 8 ans…) mais que les personnages évoluent : certains meurent, d’autres se marient ou divorcent, d’autres encore voient leur famille s’agrandir avec la naissance d’enfants…
Autre particularité, les personnages n’ont pas d’ombre, c’est pourquoi ils donnent parfois l’impression de « flotter » dans le décor. Une fois franchi le cap d’acceptation du dessin, on finit par s’attacher aux personnages de cette famille et on peut finir par les trouver beaux.
On peut reprocher à la série d’être souvent grossière, parfois vulgaire. Cependant, c’est la gentillesse et la bonté qui priment, même si la morale est très souvent mise à mal.
Même si la famille Simpson n’a pas d’opinion politique prononcée, plusieurs indices disséminés çà et là au cours des épisodes mènent à penser que, à l’exception d’Homer dont l’opinion varie beaucoup, ils sont plutôt démocrates : il est à noter que la FOX, qui produit et diffuse la série, est une chaîne de télévision ouvertement républicaine…
Tous les épisodes sont émaillés de références cinématographiques, picturales ou musicales. Certains décors, certaines scènes, certaines musiques sont tirés de films ou séries télévisées connus. Il faut être très attentif à chaque épisode pour les découvrir. Un peu à l’instar des apparitions d’Alfred Hitchcock dans ses films.

LE FILM

L’histoire
Lorsqu’Homer pollue gravement le lac de Springfield, une agence de protection de l’environnement décide de mettre la ville en quarantaine en l’isolant sous un énorme dôme. Les Springfieldiens, fous de rage, sont bien décidés à lyncher le coupable. Devant cette vague d’animosité, les Simpsons n’ont pas d’autre choix que de fuir et de s’exiler en Alaska. 

Les Simpsons se mettent au vert
Le thème de l’environnement a toujours été très présent dans la série (Homer, par exemple, travaille dans une centrale nucléaire) ; ce thème est repris dans le film, lors de la scène d’ouverture, scène où l’on voit des spectateurs lancer des cannettes de bière ; le film, en lui-même traite d’une catastrophe écologique.

Bart s’adresse aux spectateurs
Comme pour chaque épisode depuis dix-huit ans, le générique des Simpsons – Le Film nous montre Bart dans une salle de classe en train d’écrire sa punition au tableau : « Je ne dois pas télécharger ce film illégalement, manière subtile de s’adresser aux spectateurs et d’empêcher le téléchargement sauvage du film…

L’invasion des Kwik-E-Marts
La sortie du film est, tout de même, l’occasion pour la production de faire (encore?) des gros sous : aux Etats-Unis, se sont développés des Kwik-E-Marts (la boutique  fréquentée par les Simpson dans la série) ; ces magasins proposent des produits directement tirés de la série, comme les céréales KrustyO’s, des Buzz Cola, des donuts ou des Squishees glacées, et bien sûr un grand nombre d’images des membres de la famille au teint jaune.

SECRETS DE TOURNAGE

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La longue vie des Simpson
La série télévisée bénéficie d’une longévité exceptionnelle : 18 saisons au compteur depuis la diffusion du premier épisode, en décembre 1989. L’adaptation cinématographique, Les Simpson – Le Film représente une suite logique que le créateur de la série a toujours souhaitée, et fait écho à un anniversaire très particulier : le 400e épisode, diffusé aux Etats-Unis en mai 2007.

Une intrigue jalousement gardée
Bien qu’on en connaisse les grandes lignes, l’intrigue du film a été jalousement gardée par les créateurs, Matt Groening et Al Jean, désireux de conserver une part de mystère et de suspense jusqu’à la sortie officielle en salles.

Une équipe qui gagne
L’équipe qui a travaillé sur  le film est la même qui fabrique depuis 1989 les épisodes de la série télévisée : L’équipe a été divisée en deux : l’une continuait de réaliser les épisodes tandis que l’autre s’occupait de créer le film. Cette continuité artistique offre au film une cohérence à tous les niveaux – esthétique et scénaristique.

Bart fait encore des siennes
Avant même sa sortie, Les Simpson – le Film a déjà provoqué un mini-scandale aux Etats-Unis lorsque le créateur de la série, a dévoilé que, dans une séquence du film, Bart apparaît brièvement dans son plus simple appareil. Le long-métrage a tout de même échappé à l’interdiction aux moins de 16 ans, mais cette révélation a mis en émoi les ligues puritaines américaines ainsi que la commission de contrôle cinématographique. Ce n’est pourtant pas grand chose à côté de ce que Bart, l’enfant terrible et trash de la famille Simpson, fait subir à ses amis et parents tout au long des quelques quatre cents épisodes que compte la série…

Un générique version punk
C’est le groupe punk-rock « Green Day » qui a composé la nouvelle version du thème des Simpson, qui est joué au début du film. Il s’agit seulement d’une version électrisée du thème originel de la série, repris avec talent par le groupe californien.

UNE MORALE AU FILM ?

C’est vrai qu’entre les préoccupations écologiques, la présentation plutôt critique et satirique de la population américaine, on peut se demander si les Simpson, apparemment affranchis de toute morale, ne cacherait pas (quand même) un peu de moralisation ?
A ces question, Groening répond, sans complexe : « Ces questions sont importantes aujourd’hui mais, comme d’habitude avec les Simpson, nous ne voulons donner de leçon à personne« .

VOUS AVEZ VU LE FILM ? N’HESITEZ PAS A NOUS LAISSER VOS IMPRESSIONS EN POSTANT UN COMMENTAIRE !!!

Petit Hommage à Max Fleischer

Lundi 23 juillet 2007

Les deux articles suivants feront taire, je l’espère, les mauvaises langues qui m’accusent de ne traiter que des films Disney…

Max Fleischer est né le 19 juillet 1883 à Vienne, en Autriche et est mort le 11 septembre 1972. Il fut un important pionnier dans le secteur de l’animation, puisque c’est lui qui inventa la rotoscopie en 1914 : une technique d’animation consistant à transformer une scène filmée en un dessin animé et qui permet notamment d’obtenir des animations plus fluides au rendu naturel.

Max Fleischer est notamment à l’origine de 2 personnages que nous connaissons bien :

  bettyboop.bmp   Betty Boop, créée en 1932, est la première héroïne de dessin animé. Elle est représentée sous les traits d’une petite femme brune aguicheuse et sensuelle (qui n’est pas sans rappeler Marilyn Monroe). Elle est devenue un sexe-symbole de l’âge d’or de l’animation américaine. Mais à cause de sa jupe trop courte et de certains épisodes avec ses compagnons, Betty Boop a été censurée pendant quelques temps (le temps que le studio rallonge sa robe …).

 Petit Hommage à Max Fleischer dans Les Grands Noms de l'animation popopen   Popeye, lui aussi créé dans les années 1930, est, à l’origine, un personnage de BD. Les aventures de Popeye le marin durent 5 minutes. Le scénario le plus récurrent montre Brutus, représentant  le côté sombre de Popeye, qui tente par tous les moyens de séduire sa fiancée, Olive. Le héros devra faire appel à ses précieux épinards pour récupérer Olive et battre le méchant Brutus.

Qui était Tex Avery ?

Lundi 23 juillet 2007

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 Tex Avery est né le 26 février 1908 et est mort le 26 août 1980 ; il a été l’un des plus grands réalisateurs de films d’animation. Frederick Bean « Tex » Avery est à l’origine du style farfelu des cartoons hollywoodiens des années quarante. Avery a travaillé pour les plus grands, et notamment pour la FOX, Colombia, Warner Bross et Universal ; il est surtout connu pour avoir créé des univers aux situations délirantes. Parmi ces personnages, on peut citer Bugs Bunny, Daffy Duck, Droopy…  

Très tôt, Tex Avery est entré chez Warner Bross, dans l’unité « animation » ; on lui donna carte blanche pour ses créations et il développa alors un style bien à lui, à l’opposé des conventions imposées par Disney.

L’équipe de Avery travailla d’abord sur la production en noir et blanc : les looney Tunes, puis sur la production en couleur « Technicolor » : Les Merry Melodies ; c’est là que sont nés les fameux :

   Link     Porky Pig

                                    Link     Daffy Duck

                                                                        Link   Bugs Bunny

L’animation d’Avery est d’un style bien particulier qui lui permit de détrôner les Studios Disney comme champion des films d’animation, et sa panoplie de personnages de dessins animés est, encore aujourd’hui, parmi les plus renommés dans le monde entier. Avery était un perfectionniste, il s’occupait de tout et imaginait lui-même le caractère de ses personnages.

Le style de Avery est en sens inverse avec le modèle réaliste imposé par Walt Disney. Avery encourageait les membres de son équipe à dépasser les limites et à faire des choses dans un dessin animé qui ne pourrait pas être fait dans la réalité d’un film. Bien qu’il n’aie pas connu la renaissance des films d’animation des années 1990-2000, son influence se reflète encore aujourd’hui dans les plus récents dessins animés comme « Roger Rabbit », les « Tiny Toon » ou les « Simpsons » et, ne voyons-nous pas aussi, parfois, un peu de son style exacerbé dans certains personnages Disney, comme le génie dans Aladin ? « 

Quelques anecdotes à son sujet :

                   A la fin de sa carrière, Tex Avery se reconvertit dans la publicité, dans les années 1960, dessinant à nouveau les personnages de Warner Bros pour des publicités de jus de fruits, et créa notamment les premiers spots de l’anti-moustiques Raid (Oh non! RAID! BOOM! ).

                  Tex Avery avait un sens de l’humour incroyable, à tel point qu’il n’en a jamais voulu à son collaborateur de lui avoir fait perdre un oeil en lui lançant (pour plaisanter !) un trombonne !!

Pour mémoire, voici quelques uns des personnages que ce grand homme a crééés :

 

Qui était Tex Avery ? dans Les Grands Noms de l'animation welcomelooney21dppeppydp1 dans Les Grands Noms de l'animation
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Houba Houba, le Marsupilami…

Lundi 23 juillet 2007

Petite dédicasse à mon dernier petit neuveu Kenny à qui l’on a donné le Marsupilami comme animal-totem !!

Houba Houba, le Marsupilami... dans Les Dessins Animés bbr.ht1

Vous connaissez certainement ce drôle d’animal sorti tout droit de l’imagination de Franquin en 1952 et dont la fantaisie amuse autant les grands que les petits…

Le marsupilami mesure environ un mètre, il est jaune avec des points noirs, et sa principale caractéristique, c’est sa longue, très longue queue, qui lui sert, selon le contexte, de moyen de locomotion, de ressort, d’arme et, aussi, bien souvent, d’instrument de jeu (balançoire, par exemple) et de manœuvre de séduction dans la parade nuptiale… 

On peut d’ailleurs s’interroger sur la signification de la prédominance de cette queue dans cette série !!!

Par ailleurs, le Marsupilami est doté d’un sens aigu de la famille : Il est souvent représenté avec sa compagne et leurs trois enfants : bibu, baba et bobu (2 garçons et une fille).

Ce qui est surprennant, c’est que le Marsupilami est représenté comme un animal (il vit dans la jungle, il ne communique que pas onomatopées), et pourtant, il a tout de l’homme (il est tout particulièrement socialisé et c’est l’un des rares animaux à connaître le rire).

Le Marsupilami représente parfaitement pour l’enfant, un modèle de vie : c’est un mâle, très indépendant, et qui prend soin de sa famille ; il s’entend parfaitement bien avec sa femelle, à quelques scènes de ménage près ; il sait se mettre très en colère si l’on menace sa famille.

POUR INFO :

- A l’origine, le Marsupilami était un personnage de BD et il a, tout d’abord, fait son apparition dans les pages de Spirou, avant de vivre tout seul ses propres aventures…

- Il existe deux séries animées sur le Marsupilami. La première, Le Marsupilami, est produite en 1993 par les studios Disney et fut un fiasco. La seconde, Mon ami le Marsupilami, est produite en 2002 par Marathon Animation et compte déjà 52 épisodes ; là, le succès est chaque fois au rendez-vous.

- En juin 2004, un communiqué annonçait l’adaptation du Marsupilami au cinéma avec Alain Chabat derrière la caméra. Il serait toujours d’actualité avec un sortie programmée en 2008. Le Marsupilami deviendrait un personnage en 3D, bien sur, évoluant au milieu d’acteurs. Un long métrage d’animation serait prévu également mais pour 2010 !

dec_08 dans Les Dessins Animés 

Nouveautés sur ce blog !!!

Vendredi 20 juillet 2007

Chers Internautes, Chers Visiteurs,

              

Soyez les bienvenus sur le blog filmsdanimation.unblog.fr.

Les plus fidèles d’entre vous pourrons constater que plusieurs modifications ont été réalisées dans la présentation de ce blog, avec, notamment, l‘ajout d’un espace qui vous est entièrement consacré avec :

- Un onglet « Livre d’Or » : je vous invite à le signer et à y laisser vos impressions générales, vos suggestions, vos idées… Vous avez, bien sûr, toujours la possibilité de commenter les articles un par un…

- Un onglet « Demandes d’Articles » : Plusieurs d’entre vous m’ont déjà demandé de réaliser un article bien particulier, sur un personnage, un thème ou bien une célébrité du monde l’animation. N’hésitez pas désormais à déposer vos demandes dans cet espace !!

- Un « Moteur de recherche » a aussi été installé tout en haut, à gauche de votre écran : tapez votre mot-clé + Entrée et vous verrez apparaître tous mes articles qui concernent votre mot-clé.

- Enfin, et pour notre plus grande satisfaction à tous, vous pouvez constater que j’ai (enfin…) appris à insérer des images animées dans mes artciles ; j’espère qu’ils vous plairont et qu’ils agrémenteront vos lectures…

J’espère donc que vous aurez autant de plaisir à découvrir ces nouveautés que j’en ai eu à les réaliser.

En vous remerciant encore de votre fidélité…

Retrouvez vos dessins animés en ligne !

Mardi 17 juillet 2007

calimero.bmp      Ca y est, vous êtes en vacances ! Un coup d’œil par la fenêtre, le temps rappelle les vacances de février… A ceci près que le calendrier affiche fièrement un mois de juillet. Le temps ne vous encourage pas à aller pointer le bout du nez dehors, et vous décidez de regarder un DVD assis confortablement dans le canapé.
Problème majeur : votre progéniture. Elle vous prête à peine attention alors que vous arrivez dans le salon, trop occupée à regarder le petit écran diffusant des dessins animés que vous considérez comme complètement niais…

Vous tentez une première fois le dialogue, mais votre phrase résonne dans le salon, sans y trouver une réponse. Résigné, vous vous installez à côté de vos enfants pour essayer de comprendre ce qui peut bien les attirer. Et tandis que vous regardez une émission rassemblant les jeunes, vous vous mettez à divaguer et à penser au bercement que vous éprouviez lorsque vous étiez vous-même enfant.

Les noms des dessins animés diffèrent alors selon les générations, mais ce sont bien les mêmes sentiments nostalgiques qui nous animent tous lorsqu’on en évoque les souvenirs.

Le monde du dessin animé est impossible à dissocier des plus célèbres d’entre eux : Disney.

Techniquement impeccables pour l’époque, le premier d’entre eux est Blanche Neige, production sortie en 1937. Un site de fan permet de trouver la filmographie du légendaire Walt Disney. L’univers de l’homme est varié, mais on y retrouve quelques constantes : l’amour, et le côté moraliste du monde. Il est à noter que Disney, qui nous a quittés en 1966, voit ses œuvres lui survivre, puisque de nouveaux films sortent chaque année de ses studios. 

Au même moment, un autre génie a cherché à garder la technicité de Disney, mais s’est bien vite séparé de toute morale : Tex Avery. Un site très complet présente ici les personnages, l’histoire de ces dessins animés et beaucoup d’autres choses. Comment oublier les célèbres métamorphoses du loup séduit par une pin-up aux formes généreuses ?

Dans un registre différent et moins engagé, vient dans les années 60 – 70 Hanna Barbera. L’humour est un peu plus léger, moins engagé, mais on y retrouve des séries cultes comme le chien peureux Scoobi-Doo, Diabolo et Satanas dans leur bolide dans les Fous du Volant,… Un annuaire répertorie entre autres toutes les créations Hanna Barbera.

On trouvera également sur ce site la génération suivante des dessins animés, autrefois à but comique ou parodique, qui deviennent par la suite plus aventureux. Les séries comme Goldorack ou le redoutable Albator – chères à nos trentenaires -  ne sont pas drôles, mais elles captivent, puisque nos héros suivent de réelles histoires en plusieurs épisodes. Le développement de la science-fiction, qui devient à la mode, joue un rôle non négligeable dans l’orientation que prennent les dessins animés. 

Viennent ensuite les mangas, dessins animés japonais qui envahirent l’Europe. Pour toute une génération, ces séries seront regroupées dans une émission qui va passionner la grande majorité des enfants : le Club Dorothée. Le site suivant reprend la majorité des génériques qui ont bercés la génération AB (société de production du Club Dorothée)

Parallèlement à cela, se développent des dessins animés pour adultes, engagés dans leur thème, tels des descendants indirects de Tex Avery. Les plus connus seront South Park ou les Simpsons, critiques acerbes de la société américaine.
De nos jours, nos enfants regardent donc d’autres dessins animés, à but divertissant, comme les Razmockets ou encore Bob l’éponge, adaptés en films.

Les films justement, ne sont pas en reste. Avec le développement des ordinateurs, le dessin animé s’est modernisé, jusqu’à créer un propre genre : le film animé. Les images ne sont plus dessinées, mais créées par ordinateur jusqu’à en obtenir un film virtuel. Les plus grands studios ont été convertis, de Disney à Dreamworks.

Pixar sortira ainsi Toy Story, l’Ogre sympathique Shreck fera hurler (de rire) petits et grands, tandis que Blue Sky nous fera rire avec un écureuil possessif courant après sa graine dans l’âge des glaces. Un site permet de retrouver les pages officielles des films d’animation.

La dernière catégorie dont j’aimerais vous parler est le manga. Un manga est une BD japonaise, qui peut se décliner en série ou en film. Mangavore est un annuaire de mangas. Il peut être intéressant de découvrir certains de ces mangas, devenus cultes pour certains. La série des Macross, Kenshin le Vagabond, Princesse Mononoké ou le voyage de Chihiro sont tous des chefs d’œuvres d’animation. 
 
Je vous souhaite un agréable retour en enfance !

A mon fils…

Mardi 17 juillet 2007

A mon p’tit bonhomme qui, depuis près de trois ans, m’apporte un peu plus de bonheur chaque jour…

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Ta Maman qui t’aime.

L’âge de glace 1 : En route vers la socialisation

Jeudi 12 juillet 2007

ageglace.bmp      L’Âge de Glace 1 a rencontré un énorme succès auprès du jeune public. Ce film d’animation raconte l’histoire de Sid, Manny et Diego, associés pour sauver un bébé humain. Tout d’abord à l’état sauvage, les 3 acolytes vont apprendre à découvrir des valeurs essentielles telles que la confiance, le respect et l’amitié.

Le début du film nous présente, en effet, un monde à l’état sauvage où la « sélection naturelle » joue un rôle prépondérant :

Ici, c’est chacun pour soi : les espèces se combattent les unes les autres, à l’image des hommes qui ont massacré la famille de Manny, ou à l’image les tigres dont l’existence est tournée vers la chasse (à l’homme et, accessoirement au bébé).

Ici, l’amitié n’existe pas : « Il n’y a pas de nous, nous, ça n’existe pas  » hurle Manny. Les différentes espèces ne se mélangent pas et lorsqu’elles s’associent, ce n’est que par profit : Au début du film, Sid ne suit Manny que parce que ce dernier est fort et costaud et qu’il est succeptible de le défendre en cas de danger.

Les espèces ne s’entraident pas et ne pratiquent ni l’empathie, ni la pitié : les cocotes refusent de céder la moindre de leurs pastèques, pas même pour un bébé affamé.

A l’intérieur-même des espèces, c’est le chaos qui règne : Voyez comme les membres du clan de Diego se battent ; Sid lui-même raconte que les autres membres de son espèce le malmènent.

Nous voilà au coeur de l’univers de l’enfant, là où c’est le chacun-pour-soi qui fait office de loi ; là où il faut se « battre » pour garder un jouet ; là où l’on se moque éperdûment des besoins et des envies des autres, tant que les notres sont satisfaits.

Mais Sid est d’une espèce différente ; il est d’un genre nouveau, et c’est lui qui va permettre à ce monde sauvage d’évoluer vers des concepts d’amitié et d’entraide : tout d’abord en décidant d’aider le Bébé et en forçant Manny à l’accompagner dans cette aventure.

Au fil de leurs aventures, Sid, Manny, puis Diego vont faire comprendre à nos enfants que, dans la vie, l’entraide et l’amitié sont des valeurs sûres qui permettent non seulement de s’épanouir, mais aussi de faire face aux difficultés. Ils vont créer à eux trois un nouveau « clan », insolite, qui marque le début d’une nouvelle ère : une ère où l’on sait aimer l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il peut nous apporter.

L’enfant qui regarde ce film traverse avec Sid, Diego et Manny les mêmes étapes et touche du doigt les grands concepts de notre société. En effet, les aventures farfelues des 3 compères sont autant d’étapes du développement de l’enfant :

- La scène de la caverne (serait-ce une reprise du mythe de la caverne ?) retrace parfaitement les différentes étapes de l’évolution des espèces ;

- La scène de l’aveu de Diego, elle aussi, est fondatrice : elle représente la rupture entre la « sauvagerie » (le chacun pour soi) et la socialisation de l’enfant.

- La scène du col du glacier prouve à l’enfant qu’en associant ses compétences à celles des autres, il peut vaincre les difficultés de la vie.

Ce récit d’initiation, qui emmène donc notre enfant au coeur-même de sa propre évolution, le fait tour à tour traverser les différentes phases qui le guideront de son état « sauvage » à un état « civilisé », où le respect, l’empathie, l’amitié et la confiance sont à l’honneur.

D’ailleurs, à la fin du film, les 3 amis décident de former un nouveau clan où chaque individu est accepté pour ce qu’il est.  Ce clan, formé d’individus de races différentes, symbolise la paix entre les peuples.

Un monde trop parfait, me direz-vous ? Il parait que le bonheur commence par l’espérance…

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